Libéralisme. Comme beaucoup de isme, c’est un mot qui obscurcit bien plus qu’il n’éclaire.
De quoi est t-il question vraiment ? De deux choses qui ne sont pas forcément liées. Le libre-échange, et la destruction de l’Etat.
Sur le libre-échange, on trouvera peu de différence entre la sociale-démocratie et la droite, du FN à l’UDF. Seules quelques voix dispersées sur tout l’échiquier réfléchissent à la nécessité d’un neo-protectionnisme. La gauche anti-libérale par contre s’est prononcé clairement en sa faveur.
Sur la destruction de l’Etat, le parti en pointe est bien le FN. Mais il y a un dégradé de droite à gauche sur ce thème. Mais, à part quelques nostalgiques à l’extrême-gauche, personne ne semble refuser une redéfinition de la place de l’Etat.
Il parait donc logique que Bové se résolve à un vote Royal, comme un moindre mal.
La gauche va mal, parce que l’initiative des idées est, plus que libérale, neo-conservatrice, parce que les inspirateurs de toutes les « nouvelles » politiques aujourd’hui sont le FN, et des think tanks comme le Club de l’Horloge.
Le Peripate.