Bonjour, Pigripi.
Sans aller jusqu’à parler de scandale comme Anty, je suis quand même assez stupéfait du contenu de cet article.
D’une part parce qu’il banalise, plus ou moins consciemment, ces 8 infanticides.
D’autre part, parce qu’il accrédite sans difficulté cette difficulté de relation de la mère au personnel médical, certes crédible chez une femme quelconque, mais assez incroyable dans le cas d’une aide-soignante que les collègues décrivent comme parfaitement intégrée et à l’aise dans le milieu. Et que dire de l’absence de contraception chez une aide-soignante ? Même en délicatesse psychologique avec les médecins, elle n’aurait eu aucune difficulté à se faire prescrire une ordonnance, fut-ce sans contact direct avec ces personnages « honnis », précisément en raison de son aversion.
Enfin, cet article fait fi du travail des enquêteurs et sous-estime manifestement le type de relation sexuelle que pouvait avoir le mari avec cette femme : il n’y a pas que des hommes très attentifs ni très experts, et pour beaucoup l’acte sexuel peut se résumer à un contact instinctif dénué de toute véritable sensualité et de toute attention à la partenaire. Qui plus est, cette femme est obèse, ce qui modifie sans doute considérablement les possibilités de perception, et l’homme était semble-t-il assez souvent absent.
Laissons l’enquête se dérouler le plus sereinement possible.