@Rodier
Vous m’avez mal lue, comme beaucoup d’autres qui se précipitent pour qualifier mes propos plutôt que chercher à les comprendre.
Quand j’écris que Dominique s’est débarassée de « morceaux de chair », je me mets dans la peau d’un femme qui tombe enceinte contre son grè et refuse sa grossesse. Elle ressent alors l’embryon, le foetus comme un cancer qui la ronge. C’est un ressenti psychologique.
Je suis mère et je n’ai jamais considéré mes bébés comme de la bidoche parce que je l’ai désirais et qu’ils avaient une existence dès avant leur conception, idée que j’ai développée par ailleurs.
Je rappelle que les adversaires de l’avortement, ceux qui aux USA vont jusqu’à assassiner les médecins qui les pratiquent, accusent les femmes enceintes de tuer un bébé dans leur ventre.
Le professeur Lejeune, fondateur de « Laissez les vivre » comparait les femmes à des automobiles qui transportent des passagers que le conducteur déciderait de supprimer.
Les femmes désirantes d’enfant peuvent pleurer toute leur vie un avortement spontané d’un embryon de 3 semaines....en disant « j’ai perdu mon bébé ».
Le désir d’enfant est indiscutablement ce qui préside à l’accueil serein et responsable d’un bébé.