A ceux qui ne m’ont pas bien lue, je rappelle les éléments de ma rhétorique.
-L’existence d’un être humain débute avec le désir des parents d’avoir un enfant
-une femme qui étouffe des bébés à la naissance est mal dans sa sexualité, manque de communication avec son compagnon et ses proches. Elle est dans la souffrance. Les filles de Dominique ont déclaré qu’elle avait besoin de soutien psychologique.
-une femme qui ne veut pas d’enfants ne se représente pas un bébé dans son ventre mais une sorte de tumeur qui la ronge. Tomber enceinte est un drame pour elle.
-une femme qui désire un enfant voit un bébé dans son ventre dès l’arrêt des règles et si elle fait une fausse couche à 3 semaines, elle dira qu’elle a perdu un bébé et en portera le deuil toute sa vie.
-l’homme qui a fécondé la femme est au moins à 50% responsable.
Tous les hommes devraient en être conscients, prendre leurs précautions et ne pas abandonner les femmes aux conséquences, désirées ou non voulues, du coït.
-la sexualité est une chose complexe qui touche les humains dans leur plus grande intimité, que son approche est psychologique et culturelle, que beaucoup de personnes ont du mal à l’assumer et, a fortiori, en parler avec leur partenaire.
-Biologiquement, un nouveau né n’est pas un être fini. Son cerveau avec les contrôles qu’il effectue n’est terminé que vers 3 ans. Jusque là il ne maitrise pas la motricité, les sens, la parole et la pensée. Il n’a aucune autonomie. Il est totalement dépendant des adultes, à commencer par ses parents.
-Les nombreuses affaires d’infanticide de nouveu-nés montrent que la régulation des naissances et la sexualité sont des problèmes de santé publique qui devraient être sérieusement traités par une véritable information des enfants et la responsabilisation des garçons et des hommes qui ne devraient pas laisser aux seules filles et femmes la conséquence de leur activité sexuelle.
-Le préservatif semble être le meilleur moyen d’éviter des grossesses non désirées par l’homme. Les femmes ont trop de problèmes avec la gestion de leur potentiel de procréation pour savoir exactement ce qu’elles veulent et l’exprimer. Un homme qui ne veut pas d’enfant doit systématiquement utiliser un préservatif tant qu’il n’a pas intimement communiqué avec sa partenaire et clairement discuté de la possibilité de faire un bébé ou de son impossibilité.
-C’est parce que je suis féministe, que je suis mère, que je connais bien les femmes, que je connais bien la complexité de leur attitude face à la maternité, que je connais bien les hommes, que je peux avancer ce que j’écris.
Mes propos sont forcément généralisants, je n’évoque pas les cas où tout va bien, quand la communication dans le couple est sereine et parfaite car le cas de départ, celui de Dominique est un drame qui pose de nombreuses questions..