En pratique, Sarkozy ne soutient pas les forces de police, au contraire : outre les coupes sombres dans les effectifs et la disparition de la police de proximité, il semble y avoir une véritable stratégie de pourrissement.
Comme si Sarkozy voulait entretenir la plaie pour s’en servir plus tard (on imagine, début 2012). Sa seule chance en effet est de pourrir suffisamment la situation dans les banlieues afin d’avoir l’air inévitable, pour les petits vieux qui regardent TF1 tous les soirs...
La preuve ?
Un policier de la BAC témoigne : « qu’on nous laisse agir, et ça ira très vite ».
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Il faut que la population sache que les policiers n’ont pas peur d’entrer dans les cités. Si nous n’y allons pas, c’est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd’hui, la hantise des autorités, c’est la bavure, l’émeute, l’embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd’hui.
En gros, Sarkozy n’est pas contre que les forces de l’ordre s’en prenne au grand banditisme sévissant dans certaines cités chaudes, mais c’est un peu trop tôt pour que çà lui serve électoralement parlant.
Il préfère laisser le problème grandir, comme çà quand il laissera intervenir la police, le problème sera bien plus difficile à régler et il pourra utiliser la posture : « vous voyez bien que c’est difficile donc donnez-moi un nouveau mandat pour que je finisse le boulot. »
Et certaines gens le croiront. Mais il y a peu de chance que çà suffise, car une majorité de français ne sont pas si cons, ils voient bien la veulerie de ce futur candidat qui ne pense qu’à lui... Mais le problème c’est qu’en face il y a beaucoup de guignols...