Ben voyons, l’exception française veut encore frapper ?
Le poids impressionnant de notre dette publique et de notre déficit public nous donnent peut-être l’assurance de fanfaronner ? C’est parce que nous savons nous endetter, que nous nous devons d’éduquer nos prudents voisins dans l’art de consommer sans compter ?
Qui nous parlera, ici, de façon plus terre à terre, de la structure de notre économie ?
Ou en sont les retards de l’Airbus dont on parlait tant ? ... Allons-nous tirer les bénéfices promis d’une « vente » de notre Rafale au Brésil ? ... Sommes-nous assurés que notre conquête spatiale portera longtemps ses fruits ? Que nos centrales nucléaires vendues aux quatre coins du globe n’auront jamais d’accident et seront payées par nos débiteurs ? ...
Serons-nous encore longtemps en tête dans la course à l’innovation technologique ... ou, tout simplement, resterons-nous capables d’assurer, avec pertinence, la maintenance et le renouvellement de notre appareil de production ?
Qu’est-ce donc qui est censé regonfler notre économie si jamais on arrive à éviter de crouler sous le poids de nos dettes ? La spéculation ? Le Poker en ligne ? Qui d’autre ?