Le problème c’est que notre système économique ne s’est pas préparé à un mode de vie décroissant, ce qui promet une crise sociale quasi continuelle tant qu’on n’aura pas pris les choses en main, à la fois individuellement et collectivement.
On peut continuer à espérer encore voir des progrès technologiques résoudre partiellement les problèmes actuels, mais cela ne suffira pas. Le véritable progrès désormais sera organisationnel : la gestion raisonnable des ressources, la recherche de la productivité non comme source de profitabilité financière, mais d’optimisation de notre effort et de limitation du gaspillage.
Et à ceux qui considèrent la décroissance choisie, ou simplicité volontaire, comme une « solution de bobos », (en partie aussi parce qu’il ne font pas toujours la distinction entre décroissance et croissance verte), voici quelques exemples d’un véritable mode de vie « décroissant » :
- Alimentaire : réduire sa consommation de viande et de produits d’origine animale. Éviter les plats préparés et trop emballés. Exemples de plat principal : riz-lentilles ou pâtes-haricots, comme fruits & légumes : carottes, courgettes et pommes, ou mieux si vous habitez près d’un espace vert : pissenlits, oseille, plantain, orties, ...)
- Logement : privilégier les solutions communes (colocations, ...) ou/et les surfaces limitées.
- Déplacement : privilégier les déplacements à pied, regrouper les trajets, trouver des solutions locales ou autonomes pour satisfaire ses besoins.
On peut constater que ces mesures, très efficaces du point de vue environnementale et pour préserver les ressources naturelles, sont aussi extrêmement utiles pour vivre convenablement avec un budget réduit !
Bien sûr, dans ce que je propose tout n’est pas facilement applicable, et choquera certains, mais calculez ce que vous pourriez gagner à adopter ce mode de vie, tant financièrement que moralement, et vous commencerez peut-être comme moi à changer vos habitudes...
(Je ne m’érige pas en exemple cela dit ; si je fais le bilan de ce que je sais/crois et de ce que je fais concrètement, je suis plutôt une belle ordure en fait, même si j’applique à des degrés divers les propositions que j’ai citées plus haut)