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Commentaire de danielle bleitrach

sur Lettre au maire de Paris et à quelques autres…


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danielle bleitrach danielle bleitrach 4 août 2010 17:06

je comprends ce que vous dites en parlant des « principes » et en expliquant que ces principes sont désormais en grand danger et qu’il s’agit donc de les assumer, en sortant de la cour de récré. Je suis assez d’accord avec vous, je crois qu’il n’y aura de véritable révolution socialiste que quand d’une part elle aura dépassé la forme la plus achevée de la révolution bourgeoise et sa défense de l’individu.
Mais je crois profondément que ce qui met en cause les dits principes c’est justement l’évolution de la dite société bourgeoise en capitalisme puis en impérialisme. c’est-à-dire une profonde dégénérescence de l’espérance ouverte par la proclamation des droits de l’homme et du citoyen, l’inégalité porté à son plus haut niveau. Comme l’a très bien vu Derrida, l’idée du communisme est inscrite dans la réalité de l’injustice de cette société.

Sortons de la cour de récré, examinons au nom de vos principes et des miens, je vais expliquer, ce que l’humanité a réalisé, défendons partout et toujours les mêmes principes et avançons.

Mes principes c’est refuser l’exploitation de l’homme par l’homme, ce « péché originel » qui renvoit à un dévoiement irrationnel de la coopération indispensable pour maitriser la nature, notre propre nature en classes antagonistes, un principes économique et aussi éthique. Si ce principe , celui de ne pas prendre les êtres humains comme une fin mais comme un moyen n’est pas respecté, il rend caduque toutes les références à la religion, à la démocratie... Mieux il les transforme en hypocrisie.

Pour moi Cuba est intéressant parce que c’est ce qui c’est le plus approché de cette recherche de principe parce que ce pays combine un double héritage celui du communisme mais aussi celui des Lumières et de la franc maçonnerie (encore très active à Cuba) de son héros national José Marti. je vous assure que cette société mérite d’être non pas décriée mais analysée, aidée dans ses efforts.
On ne comprendrait pas que Cuba, cette petite île ait résisté à 150 km de son pire adversaire, et que ce pays soit devenu un phare respecté par tout le tiers monde.

Les temps sont trés dangereux, et je crois que la démarche que vous proposer me parait effectivement possible, sortons de la cour de récré et voyons entre hommes et femmes de bonne volonté.

Danielle bleitrach.


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