Par contre votre thèse sort tout droit (en valeur, pas en trajet) des écoles de commerce, et des thèses il en existe des millions, oui docteur, j’ai ai présentées moi-même trois heureusement dans des sciences dites exactes, moins sujettes aux dérapages idéologiques !
Pourquoi vouloir imposer à trente nations l’hégémonie à tous égards d’une langue nationale,quelle qu’elle soit ? Par quelle pirouette mentale devrait-on lier l’avenir de ces nations à des considérations victoriennes du XIXème.
Pour l’aspect économique voyez sur le site de Claude Piron, ancien responsable du service « interprètes » de l’UE, le bilan du multilinguisme conbiné est très largement déficitaire.
J’ai posé la question des inquiétudes que pourraient avoir certains interprètes de toutes nationalités (et aussi des profs de langue ) si l’esperanto était adopté : Après avoir expliqué le sens et le but de la question, plus de la moitié des interrogés (500 ?? ) ont répondu ne pas ou ne plus avoir de crainte.
Dans un de mes articles sur la science de la mesure ( Le Maître étalon et le Mètre du monde ) j’ai étudié un phénomène parallèle à celui que nous abordons :
Le système métrique (une des rares réussites de la révolution de 89 ) a été universellement adopté mais l’antagonisme politique des anglais a fait que la reine Victoria a commis le plus grand des parjures d’état pour obtenir le passage du méridien zéro à Greenwich et c’est ainsi que les anglais continuent de mesurer nos grenouilles avec le pouce !!
Cet aparté peut facilement être incorporé dans la discussion actuelle. Voilà ma « petite ruade » chauvine et nationaliste !