joletaxi,
Je me permets de répondre partiellement, même si l’auteur peut me contredire ou non.
La démocratie est en perte de vitesse un peu partout.
Je crois que je ne dois pas vous rappeler les affaires franco-françaises actuelles.
Le monde des affaires faire tourner la « boutique » qu’on le veuille ou non. En France, c’est pas du cocorico pour le moment, ou alors j’ai lu de travers sur plusieurs antennes.
Le référendum n’existe pas en Belgique. Donc, il faut trouver d’autres moyens.
Que le vote soit obligatoire, et en un tour. Eu moins on ne connaitra pas la même situation qu’en 2002 au 2ème tour. Chez nous, ça passe ou ça casse.
A la proportionnelle, en plus. Plus légitime, tu meurs. Ce n’est pas 49% qui se retrouvent dans l’opposition à ronger son frein. Mais, c’est vrai, c’est plus difficile à mettre en place.
Retournez-vous vers la Suisse, croyez-vous que cela tourne sur des roulettes ?
Là, ce n’est deux communautés qui se font face. Tout est réglé par de nombreux cantons. Les régions, c’est une notion pour touristes.
L’identitaire existe PARTOUT.
Croyez-vous qu’aux States, aux Etats dit Unis, on n’aime pas ses différences structurelles ?
Bruxelles est la clé de voute. Elle veut jouer cavalier seul ou avec la Wallonie. Oui, mais...
Je me souviens d’interviews qui posaient la question aux Wallons de ce qu’ils pensaient des Bruxellois. C’était pas triste. Seulement, un peu grinçants.
Bruxelles est un laboratoire de cultures. Un melting pot qui n’a plus rien à foutre de cette division entre les langues flamande et française. Les jeunes doivent s’y adapter aux 3 langues, s’ils veulent se faire engager.
Non, je ne suis pas aveugle. Je suis Bruxellois de souche.
Nous sommes des bâtards, des zinneke. Mon nom est flamand mais mes parents, dans un dilemme cornélien, n’ont pas voulu m’apprendre le bruxellois, préférant le « beschaafd nederlands » qu’ils ne connaissaient pas bien.
Oui, nous sommes des reflets de Magritte. Des surréalistes de la plus belle eau.
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