Pour moi, il faut appeler un chat un chat : la droite et la « gauche » ne sont que l’avers et l’envers d’une même médaille  : les deux sont les suppôts du système capitaliste avec simplement des « différences » de comportement dans la gestion.
Rappelez-vous Jospin déclarant : « Mon programme n’est pas socialiste. » Rappelez-vous Vilvoorde...
Et quand j’entends Martine Aubry déclarer qu’elle veut « une société plus douce », où est l’analyse du système d’exploitation ? Devons-nous dire : « Nous sommes sauvés, le care est arrivé. » ?
Qu’est-ce que DSK, le Directeur du FMI, qu’on présente comme un possible candidat du PS a de socialiste ?
Le PS s’attache aux réformes dites « sociétales » qui ne coûtent pas grand-chose : vite, militons pour le mariage et le droit à l’adoption des couples homosexuels. Cela, dans la situation actuelle, est une mesure urgentissime...Le PS nous rebat les oreilles avec l’antiracisme qui est devenu une nouvelle doxa incontournable et le citoyen qui se hasarde à critiquer les faits commis par une personne plus ou moins « bronzée » est tout de suite taxé de racisme. En prônant le « multiculturalisme » la « gauche  » ne fait que soutenir le capitalisme mondialisé qui a besoin d’un afflux constant de travailleurs immigrés exploitables à volonté et sous-payés , afflux qui lui permet d’augmenter le chômage des travailleurs français qualifiés et de baisser leurs salaires...La France s’est désindustrialisée à grande vitesse Qu’a donc proposé la « gauche » comme lutte ?
Elle n’est capable que de « situer » par rapport à Sarkozy : la crique constante lui tient lieu de programme. Et quand Martine Aubry ose dire que, revenu au pouvoir, le PS ramènera la retraite à 60 ans, on a envie de rire bien que ce mensonge soit grave.
Il n’y a plus ni droite ni gauche mais simplement des tenants d’un même système qui se distinguent par des costumes différents et des mots différents : l’autorité, la répression pour la droite, le social, le compassionnel pour la gauche et tout cela pour aboutir au même résultat : conforter comme jamais l’exploitation de l’homme par l’homme.