Duras.
J’aime son écriture mais c’était une sale personne extremement égocentrique, imbue d’elle-même, prétentieuse et autoritaire. Elle n’avait pas plus à cirer de la condition des femmes que de celle de la piétaille qu’elle méprisait profondément.
Même s’il y a dans ses romans des remarques et réflexions intéressantes sur le fait d’être femme, elle n’avait rien de féministe comme elle n’avait plus rien de communiste après un bref engagement politique.
Badinter.
Cette grande bourgeoise qui fait de la philo pour se distraire est avant tout mondaine et opportuniste.
Elle aussi a fait des réflexions intéressantes sur la conditions des femmes mais pour la ramener à la raison égocentrique de sa propre condition qu’elle érige en modèle. En réalité toutes les femmes ne sont pas filles du richissime Bleustein Blanchet et épouse du richissime et puissant Badinter.
ETC.
Les combats féministes sont aussi complexes que tous les autres combats politiques et sociaux. Mettre toutes les tendances dans le même sac c’est comme dire que le PS, les différents courants trotzkystes, le PCF, les maoïstes, les différents verts et les libertaires, tout ça c’est LA gauche.
Dire que LE féminisme encourage l’infanticide c’est comme dire que la République encourage la décapitation des aristos.
Et oublier qu’il y a des femmes dans toutes les couches sociales, qu’elles sont opprimées dans toutes ces couches et dans toutes les sociétés, que leur oppression est transversale à toutes les organisations sociales pour la bonne raison que c’est la réalité de leur condition, c’est un déni, non de grossesse, mais de réalité.
La réalité c’est :
30% en moyenne de salaire en moins que les hommes
Majorité de femmes dans le temps partiel morcelé non choisi, rémunération en conséquence
Plafond de verre dans les entreprises
Absence de femmes dans les conseils d’administration
Discrimination des les formations professionnelles
Discrimination dans les listes électorales, parité non appliquée
Une femme violée en France chaque deux heures et pas par un mammouth
30% des détenus masculins sont incarcérés pour crimes et délits sexuels en majorité contre les femmes
Traffic de chair féminine organisé en majorité par des hommes virils et cogneurs sous contrainte
Désintérêt des hommes pour la planification des naissances et la contraception
Mode féminine dictée en majorité par les hommes
ETC.