Article bigot, qui esquive la seule question intéressante : est-ce que le dieu chrétien existe ?
De plus en plus de gens en doutent, et deviennent athées ou agnostiques, et non pas à cause d’une « perte de foi de l’Eglise catholique romaine ».
Je n’ai rien contre les gens croyants, pas plus que je n’ai quelque chose contre les drogués, mais personnellement, la démarche même de croyance quand il s’agit d’expliquer le monde me dérange. Parce qu’au final, les chrétiens (ou les musulmans) ne croient pas comme ils le pensent en une parole divine, mais en ce que d’autres gens leur en ont dit. Vous ne faite que le choix de croire ce qu’on vous dit, sans raison objective de le faire. J’ai du mal à percevoir l’aspect positif de cette crédulité.
Il est possible que l’univers ait un créateur, ou peut-être que non. Par contre, certaines chose découle d’une logique très simple :
- si un tel créateur existe, ça ne veut pas dire qu’il se préoccupe de la Terre ou des humains. Toutes les religions humaines racontent donc n’importe quoi, puisque une telle attention divine est un de leur postulat de base. Etudiez un peu les proportions de l’univers pour vous en convaincre : des milliards de milliards de galaxies, contenant chacune des centaines de milliards d’étoiles, mais la seule étoile importante pour un dieu quel qu’il soit serait la notre, et encore, seulement notre planète ? Et encore ne me lancer par sur le fait que les dinosaures ont dominé la Terre 4000 fois plus longtemps que l’Homme. Quelle vanité...
- absolument personne dans l’Histoire de l’humanité n’en sait plus sur l’existence ou la non-existence d’un créateur. Ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs. Je répète pour ceux du fond : tous les membres de tous les clergés de l’Histoire de l’humanité sont des menteurs.
- Un dieu assez puissant pour créer l’univers n’a pas besoin d’un clergé, de cathédrales, de mosquées géantes ou de gigantesques temples. En aucune manière. A mes yeux, l’existence même de monuments comme St-Pierre de Rome ou de Sainte-Sophie est la preuve absolue que le clergé lui-même est parfaitement conscient de ses mensonges.