Ainsi, comme au bon vieux temps, un peu partout dans le monde, au nom de dieu, pour sa plus grande gloire et pour le plus grand plaisir des religieux, on continue d’assassiner et de massacrer les humains !
Une population afghane qui, du fait de la dictature des talibans, est victime de nombreux fléaux : malnutrition, famine, épidémies, absence de soins et d’hygiène, exclusion des femmes de la vie civile et, plus généralement, de… l’humanité…
Cela montre aussi que tous les efforts déployés, au plan international ou national, pour composer avec l’ordre taliban, sous prétexte d’une intention humanitaire en faveur de la population, sont voués à l’échec...
A l’évidence, c’ est pure supputation intellectuelle car, comme le montre de nombreux autres exemples, la violation des Droits humains n’est pas un motif suffisant pour que les États, les Entreprises et les Églises renoncent à leurs propres intérêts et qu’il est souvent – pour ne pas dire toujours - plus utile, plus profitable, plus rentable… de collaborer avec celui qui viole les Droits humains que d’aider véritablement et efficacement les victimes de telles violations.
il est clair que l’on ne peut s’attendre à aucune action significative et efficace de la part des États, des Entreprises et des Églises pour que les talibans cessent toute violation de ce type et, en définitive, pour que les talibans soient purement et simplement évincés du pouvoir afin que les Droits humains aient une chance réelle d’être (re)instaurés en Afghanistan.
États, Entreprises et Églises ont des intérêts qui, par définition, sont contraire aux Droits humains alors même que ceux-ci, bien que déclarés universels et inaliénables, sont un tout petit minimum qui est loin de satisfaire ce que la dignité et la liberté humaines – l’humanité donc – est en droit de revendiquer et d’exiger.
Il appartient donc aux humanistes de se saisir de cette question et d’engager toutes actions nécessaires au rétablissement des Droits humains en Afghanistan.Ceux-ci ont la possibilité d’engager de nombreuses actions de pression ou de sanction contre les autorités politiques et les entreprises de leur pays qui, du fait de leur silence, de leur aveuglement volontaire, de leur hypocrisie, de leur mensonge, de leur compromission… sont complices, en Afghanistan comme partout ailleurs dans le monde, de ces violations des Droits humains.
Merci donc à l’auteure de rappeler que les Droits humains sont bafoués et celà un peu partout dans le monde et que le silence n’est que de la complicité.