je cite Traroth : « Croire qu’on peut régler ça avec une interdiction relève de l’imbécilité... »
il a raison, mais ...
1. l’historien est un scientifique, il peut remettre en question les dogmes établis SI il apporte assez d’éléments abondant dans un sens différent de l’histoire officiel. Par contre si ce scientifique fait volontairement l’impasse sur certaines données pour étayer sa thèse, il ne mérite tout simplement plus ce titre (de scientifique)
2. La shoah, vu le nombre de témoins (des deux camps), de « vestiges archéologiques » (je sais pas comment qualifier les camps...), des photos et films, des archives,... peut difficilement être remise en cause (bon, on peut dire « c’est tous des menteurs »... mais c’est un peu faible non ?)
3. ce qui est reproché a cet historien, au titre de la loi « Gayssot », c’est la remise en cause d’un crime contre l’humanité (art. 9 de la loi)
passons...
revenons à la liberté d’expression....
En tant que citoyen, si je colporte des mensonges sur une personne (du genre, je vais voir tous les habitants de mon quartier et je désigne un de mes voisin comme un dangereux pedophile/terroriste/trafiquant d’arme/....), en ayant porté atteinte à la réputation et à la dignité de cette personne, je suis condannable, ma liberté d’expression ne me donne pas le droit de faire de telles choses...
Si un historien porte atteinte à la dignité de personnes/communautées, ne mérite-t’il pas le même traitement ?
(ah, c’est surtout ça que je voulais dire.... et je me suis un peu étendu.... je ne voulais pas poser d’affirmation, mais surtout la dernière question... )
bon, ben je crois que je vais plus souvent commenter les articles d’Agoravox.... ça me fera bosser ma rédaction tient.... :)