Un petit extrait de wiki pour appuyer :
Incidence juridique : statut personnel [modifier]
Les Mahorais peuvent choisir entre :
- le statut de droit commun, identique à la métropole (notaires, administrations, tribunaux…),
- un statut personnel dérogatoire au Code civil et à la laïcité,
réservé aux musulmans originaires de Mayotte (ou éventuellement
d’autres îles des Comores ou du nord-ouest de Madagascar). Ils peuvent
renoncer à ce statut et choisir le statut de droit commun.
En ce qui concerne le statut personnel, la justice est rendue par des juges musulmans, les cadis[25].
C’est le seul territoire d’outre-mer ayant des juridictions
spécifiquement compétentes en matière de statut personnel. La loi
d’orientation pour l’Outre-mer no 2003-660 du 21 juillet 2003 a aboli la polygamie
pour les nouvelles générations en déclarant : « Nul ne peut contracter
un nouveau mariage avant la dissolution du ou des précédents. Le présent
article n’est applicable qu’aux personnes accédant à l’âge requis pour
se marier au 1er janvier 2003 ». Traditionnellement, la maison
appartient à la femme à Mayotte et la répudiation ou le divorce
représente donc essentiellement la perte d’un compagnon plutôt que la
perte d’un statut social ou économique (les foundis et les aînés
veillait à la bonne tenue de la situation économique de la femme même
après le départ du mari). le droit des successions (discriminations
selon la religion des héritiers), le droit foncier[26].
Toutefois, la polygamie et la répudiation unilatérale ont été abolies
pour les personnes qui accèdent à l’âge du mariage à partir de 2005[27]. Un décret du 1er juin 1939, interdit la lapidation des femmes.