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Commentaire de slipenfer

sur Où est passé Lucifer ?


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slipenfer 11 août 2010 11:50

A voir l ’actualité
il semblerait que les guerres de religion reprennent de plus belle
L’axe du mal va t’il est être détruit.
la connerie gagne du terrain pour le moment l ’effet Groupal fait des émules
et toujours la peur comme moteur, quel bande de trouillard ces terriens.
Quel rigolade les petits démons dessiné par nos anciens curés.
plus sérieux......

Violence et appareil psychique groupal

les conditions groupales pouvant mener un individu ordinaire à commettre des actes violents extraordinaires. Notamment, la réflexion porte sur un aspect du fonctionnement des groupes qui permet de comprendre comment un individu sans pathologie peut succomber aux sirènes de l’idéalisation et désinvestir son surmoi individuel pour s’abandonner à un Moi idéal groupal ; soit le fait que des fonctions psychiques habituellement assumées intrapsychiquement par l’individu sont dorénavant déléguées au groupe et en subissent donc une transformation tant au niveau de leur contenu que de leur forme. La fonction du groupe comme « membrane psychique élargie » y est discutée, notamment dans son rapport au surmoi et au Moi idéal.
ex:Une bande qui brule une jeune femme (qui doit-on condamner ???) Le diable

La position sectaire est la phase ultime du groupe qui se replie sur lui-même. Comme dans la secte, les membres du groupe s’attachent à une condition unitaire défensive. Dans la Massenpsychologie, Freud a mis en évidence les bases de l’emprise groupale, à partir du lien archaïque au chef. Identification et relation d’objet se conjuguent, se condensent sous l’effet de l’induction affective primaire. La doctrine du groupe d’appartenance est l’objet d’une idéalisation que la régression au Moi Idéal rend totale. La sujétion au groupe est telle qu’elle implique en même temps l’abandon du jugement moral et l’abandon du jugement de réalité au profit de la croyance groupale. Le for intérieur de chacun est métamorphosé en forum groupal internalisé.

Inconscient groupal

Elle se situe dans la catégorie de modèles dite « tout se passe comme si » - voir Hans Vaihinger.

Tout se passe comme si dans un groupe humain il y avait les mêmes formations de l’inconscient que dans la pensée de l’individu.
La formation dite « le ça du groupe » représente les pulsions de vie et les pulsions de mort.
La formation dite « le surmoi du groupe » représente les règles, les lois telles que le groupe les a incorporées depuis sa création.
La formation dite « le moi groupal » représente la capacité à articuler le ça, le surmoi avec leurs dimensions imaginaires et symboliques et le réel.
Le groupe, dans l’imperfection naturelle de sa capacité à symboliser les contradictions entre le désir et les contraintes du réel, va générer des « restes », des « bouts de discours », des « objets chargés d’émotion », etc. qui vont être en attente d’une symbolisation suffisamment aboutie.
Les « gros restes » sont appelés « cadavre dans le placard » - une métaphore qui n’est pas employée seulement par la psychanalyse.
Souvent un acteur du groupe se retrouve dans le rôle de « porteur de restes ». Quand les restes sont importants, cela prend la forme de la « tête de turc » et du bouc émissaire ».

Une religion est une secte qui a réussi c ’est tout..


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