Le fait du Prince
Comment peut-on ne pas voir ce qui est fait à la France durant cette mandature :
Un homme qui préside un parti minoritaire est élu Président de la république : la République que nous connaissons avec ses Institutions, sa Constitution. Durant sa campagne jamais (si je fais erreur, il faut rectifier) il ne parle de modifier la Constitution. Chacun pense bien entendu que ce Président sera le Président de TOUS les français (c’est dans la Constitution).
Or ce président reste finalement président de ce parti minoritaire (UMP). L’avait-il dit dans sa campagne ?
Synchronisation des législatives. C’est là l’entourloupe. Mouvement euphorique (il faut dire que la marseillaise chantée par notre idole nationale a pulvérisé les foules). « On y va ! » sauf que personne ne sait toujours que cette majorité nouvelle sera commandée par la minorité UMP.
On poursuit : pourquoi donc le président potentiel aurait-il dévoilé ses plans (modifier la Constitution - certains auraient-ils dit « on va voir ce que ça donne » -) pour n’en faire qu’à sa tête puisque ce n’est pas cette élection du « président de tous les français » qui va être élu et que ceux qui ont voté pour lui sont désormais pris au piège de la Majorité ! Il fait ce qu’il veut ce mémorable président de la France des amalgames en tout genre et des incompatibilités.
Dans une partie d’échec, on appelle ça le coup du berger !
Sauf que le berger est en fait un grand méchant loup !
Alors, parmi les égarés, on pourrait demander que Michel Rocard défende lui-même la réforme des retraites. Michel Rocard, ministre du travail et de l’emploi ! Allez la France !