@ apopi,
Donc, Monsieur, selon vous je serais un joyeux naïf ! Pensez-vous que
j’aurais posté un tel commentaire si c’eut été le cas ? Il eut été somme toute
chronophage d’énumérer la liste exhaustive de nos libertés individuelles qui se
font jour après jour rogner (que ce soit sur le Net ou dans la vie). Les gens
auxquels je fais référence ont parfaitement compris que les coups d’État au XXIe
siècle, dans les démocraties occidentales, ne se font plus avec l’armée
déboulant dans lieux phares du pouvoir ; mais bel et bien de l’intérieur,
insidieusement. Le politiquement correct est une gangrène qui s’immisce de
partout. Tenez, prenez par exemple « Le god’s club » de Gotlib paru dans son
album « Rhâââ lovely » Tome 2, et bien selon vous, l’aurait-il pu le paraître de
nos jours ? Non. Il se serait retrouvé avec une fatwa à la con sur la tête. De
la même façon, est-il encore possible de parler sereinement de la Shoah, sans
que l’on nous traite d’Islamophobe, de l’Islam sans que l’on soit taxé
d’Islamophobe, des Gays et lesbiennes sans que l’ont soit considéré homophobe...
? Non. Aujourd’hui, relater des faits revient à insulter !! Semer la confusion,
centraliser l’information et diviser, sont les trois mamelles du pouvoir actuel.
Donc, Monsieur, je vous concède volontiers que la censure (Cf. Stéphane GUILLON,
Didier PORTE) existe bien, et pire, que l’autocensure (Cf. Guignoles de l’info
ayant des auteurs handicapés mentaux et faisant des sketchs sans audace ni
témérité apparemment destinée aux enfants) fait également des ravages. Sachez
que dans la vie, rien n’est jamais acquis, et c’est tout aussi bon pour nos
libertés que pour nos relations amoureuses. Si d’aventure vous songiez encore
que je souffre de naïveté, et que je croirais encore au village des Bisounours,
à la fée clochette et au père Noël, et bien reportez-vous donc aux commentaires
que j’ai postés sur les autres articles ; et nous en reparlerons. Enfin, pour ce
que vous dites à propos de la modération, à mon sens elle est nécessaire, voire
salutaire. Si d’une part évoquer les thèmes sus-cités peut provoquer une
déferlante d’accusations de la part de certains ; d’autre part, cela suscite
également à chaque fois un torrent de haine dans les réactions de certains. Que
l’on modère des propos nauséabonds ne me paraît pas choquant.
Très cordialement,