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Commentaire de ZEN

sur Les milliardaires philantropes et l'impôt


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ZEN ZEN 12 août 2010 21:38

"...La charité est un business.
Au point qu’aux États-Unis, le conseil en dons est un nouveau métier fort lucratif. En fonction de vos goûts personnels, on vous aiguillera vers l’opération assurant le meilleur «  retour sur investissement » en termes d’impact social : 500 enfants tirés de la misère, 1 000 analphabètes en moins, etc. Au passage, le conseiller empoche de 1 à 5 % du don. De même, des banques privées proposent des « philanthropy advice services » pour accompagner la démarche, jusqu’à faire la publicité des dons pour les donateurs qui le souhaitent...
« En Europe, les Pays-Bas sont la nation la plus avancée en matière de fondations, car l’on y trouve beaucoup de fonds de pension à vocation de retraite par capitalisation, observe Gilles Dard, président de l’activité gestion privée de Merrill Lynch, qui gère la fortune de 700 familles françaises et dispose de spécialistes ès philanthropie. « En France, ceux qui passent à l’acte sont moins nombreux qu’ailleurs. Mais le phénomène s’est amplifié depuis trois ans, au rythme de l’accélération de la création de richesse des dernières années. Et avec l’aide de la loi Aillagon, malheureusement encore un peu confidentielle. » Il y voit une tendance de fond. « Au-delà de 50 millions d’euros de patrimoine, tous y pensent et souhaitent clairement qu’on leur en parle. Ils investissent sur plusieurs générations et veulent être sûrs que le ratio argent investi/efficacité sera optimal. » Le cas le plus fréquent est le grand industriel qui a vendu son entreprise, préparé sa retraite, offert un appartement et un pécule à ses enfants, et qui décide de placer le reste à très long terme de façon à ce que sa générosité lui survive.

Une façon de s’acheter un peu d’immortalité ?... "

(Gisèle Prévost)


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