Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde : « Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Ils se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts. Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur. Il est dès lors naturel qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir : désengagement total des Etats de l’économie, y compris des secteurs de l’éducation, de la recherche et à terme de la police et de l’armée, destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées. Endettement des Etats au moyen de la corruption, des travaux publics inutiles, des subventions données aux entreprises sans contrepartie, ou des dépenses militaires. Précarisation des emplois et maintien d’un niveau de chômage élevé, entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail. Ceci accroit la pression économique sur les salariés, qui sont alors prêts à accepter n’importe quel salaire ou condition de travail. Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire. Des aides sociales trop élevées empêchent que le chômage fasse pression sur le marché du travail. Empêcher la montée des revendications salariales dans le Tiers-monde, en y maintenant des régimes totalitaires ou corrompus. »