Ce n’est pas seulement ceux d’origine africaine que les mesures gouvernementales de déchéance de nationalité vise, comme le laisse entendre l’article, mais TOUT étranger.
Cet été 2010 aura été l’occasion d’un
déferlement sans
précédent de discours racistes de la part de Nicolas Sarkozy et de son
gouvernement et ont dépassé le seuil de l’admissible dans une démocratie.
Ces discours populistes ont été
aussitôt relayés par la
police sur l’ensemble du territoire.
Simultanément, le même gouvernement
engageait au nom de la
sécurité une deuxième campagne raciste, annonçant la remise en cause de
la
nationalité française pour des personnes « naturalisées » ou pour des
personnes
nées en France de parents d’origine étrangère.
On ne saurait être français et
délinquant, affirment
tranquillement des ministres – alors même qu’il est question de
délinquance
gouvernementale, et qu’on attend la démission de ministres, car on ne
saurait
être délinquant et ministre, ou président de la République.
Délinquant ou pas, on demande
aujourd’hui aux français nés à
l’étranger, ou de parents nés à l’étranger, de faire la « preuve » de
leur
nationalité pour un simple renouvellement de document d’identité. Les
administration d’état civil sont chargées de pourchasser y compris les
nationaux, dès lors qu’il y a suspicion de l’éventualité d’une origine
étrangère.
Quant aux sans-papiers qui attendent
leur régularisation
depuis cinq, dix, quinze, vingt ans et même plus, le président répond : "La
règle générale est claire : les clandestins doivent être reconduits dans
leur
pays".
L’ensemble de cette politique
constitue un programme
cohérent de xénophobie d’État.