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Commentaire de henri roques

sur J'aurais aimé être historien


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henri roques (---.---.190.153) 5 mars 2006 11:33

Votre correspondant du 14 décembre 2005 auteur du texte « L’histoire n’est pas une vache sacrée » semble avoir renoncé à justifier les termes insultants qu’il a portés sur ma thèse, la fameuse « thèse de Nantes » sur les confesions de Kurt Gerstein. Qu’importe, ! je ne lui en veux pas puisqu’il n’a pas pris connaissance de mon travail. Ce n’est qu’une victime, parmi des millions d’autres, de la désinformation véhiculée par les média aux ordres. Je vais tenter d’éclairer sa lanterne et celle de tous ceux qui sont dans son cas. Je n’ai pas soutenu une thèse sur un témoignage relatif au gazage dans certains camps de concentration allemands pour pouvoir « orner » ma carte de visite d’un titre universitaire. Mon but était de bousculer un tabou et de faire progesser la vérite sur un sujet ultra-sensible. Mon but est atteint au-delà même de mes espérances. Je suis, à ma connaissance, le seul révisionniste qui, en France et même en Europe, a reàu quelques soutiens d’historiens renommés. Je vais en donner quelques exemples / Alain Decaux, rencontré en 1983, a éxcrit : « J’estime que Mr Henri Roques est aujourd’hui l’homme qui connait le mieux l’affaire Gerstein. Même s’il tire des ses recherches des conclusions qui ne sont pas toujours les miennes, j’estime que tous les chercheurs devront désormais tenir compte de ses travaux ». (L’histoire en question 2 - librairie académique Perrin 1983 p.309). Dans le « Matin » daté des 13 et 14 septembre 1986, P.6, le même académicien déclare à propos de ma thèse : « J’ai trouve ce travail remarquable et je l’ai écrit ». En 1998, traitant à nouveau du cas Gerstein, Decaux confirme son soutien à la qualité de mon travail. On peut lire : « J’ai admiré la perfection du véritable travail de chartiste auquel Mr Roques s’est livré » (La guere absolue - Perrin 1998 - P. 149) Michel de Boüard (1909-1989) était ancien doyen de la faculté de Lettres de Caen, membre de l’Institut, membre de Comité d’histoire de la seconde guerre mondiale de 1945 à 1981.Il fut déporté au camp de Mauthausen pour faits de résistance et porta le matricule 63584 catégorie NN (communément appelée Nacht und Nebel = nuit et brouillard). Avec un courage exceptionnel et beaucoup d’honnêteté, il déclara au journal Ouest-France (n° du 2/3 août 1986) : « si j’avais fait partie du jury, j’aurais probablement donne la mention »Très bien« à la thèse de Mr Roques(...) une thèse n’est pas un cathéchisme (...) il fallait une étude critique. C’est fait et je dis :merci Mr Roques ». Le prof. Dr Ernst Nolte, historien allemand renommé, dans une lettre à moi-même du 18 octobre 1989 écrit notamment : « Je ne vois pas clairement ce qui a été la cause du scandale que votre livre a provoqué. S’il n’est pas possible de présenter des opinions contradictoires sur des témoignages comme celui de Gerstein, la science a pris fin avant d’avoir commencé ». Hugh Trevor Ropper (Lord Dacre) est un historien britannique de renommée mondiale. Il a lu ma thèse dans son édition anglaise. Il m’a écrit le 17 mai 1990 et a terminé sa lettre par la phrase suivante : « Je considère votre thèse comme tout à fait légitime et très intéressante. J’espère que votre recours devant le conseil d’Etat vous rendra justice ». J’arrète ici les citations. Un recteur, un ministre, un tribunal adminitratif, et pour finir le conseil d’Etat se sont donc ridiculisés en étant incapables de résister à des pressions politiques impérieuses émanant d’un lobby tout puissant. Tout celà ne mérite qu’un haussement d’épaule. L’Histoire jugera. Par ailleurs, il est évident que je soutiens la déclaration du 12 décembre 2005 signée par 19 historiens, rejoints par plusieurs centaines d’autres.. Cette déclaration est bien tardive, mais mieux vaut tard que jamais !


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