Franchement, j’aime la France que m’a fait découvrir mon père pourtant de nationalité espagnole, et je suis contente qu’il ai décidé de m’y faire faire mes études secondaires et universitaires, contre l’avis de ma mère (japonaise).
Dans mes conversations au Japon, je cite souvent la France et l’utilise comme référentiel.
Mes amis ont une vision de la France assez fantasmée, tout y est idyllique, le français moyen à le bon gout d’acheter du pain tout en arborant le couvre-chef national : le béret.
Mais pour les japonais moyens la France n’a qu’une seule couleur et une seule religion.
Quand je parle de ce que j’y ai vu et vécu, une sorte d’incompréhension et d’incrédulité efface totalement cette vision d’une France à béret et de titi parisien.
Malgré le fait indélébile que je soit métisse et ceci dans tout les sens du terme, c’est à dire aussi bien physiquement que culturellement, je ne comprend pas pourquoi la France et les français ne défendent pas plus leurs cultures qui je crois n’est pas celle que je vois aujourd’hui.
Il y a quelques jours plusieurs commémoration sur la seconde guerre
mondiale ont eu lieu et ont été retransmise à la télé, et je m’aperçois que pour nous, cette guerre est
avant tout celle d’Asie-pacifique, celle qui c’est déroulé en Europe est
totalement inexistante pour les japonais et les asiatiques en général, l’Europe est tellement loin...
Où je suis en ce moment la France ne fait pas l’actualité qui est monopolisée par les États-unis et la Chine.
Je me rend bien compte qu’ici la France se résume à deux ou trois trivialités culinaires arrosés d’un ou deux auteurs morts depuis longtemps.
On est tous français ?
Franchement je ne sait pas, mais quand je suis en France, j’essaye de faire comme les Français.