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Commentaire de sisyphe

sur Les Céfrans


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sisyphe sisyphe 18 août 2010 15:06

Bonjour, Philippe, et merci pour votre article. 


Bien sûr, le racisme n’est pas limité aux Français blancs ; il a le malheur de sévir un peu partout, mais puisque nous somme français, et blancs, c’est bien celui-là qu’il faut dénoncer, comme vous le faites avec justesse. 

Hélas, peu d’espoir qu’il passe avec le temps, d’autant que, de tous temps, en périodes de crise, ce sont les minorités qui sont fustigées : l’histoire est là pour nous le montrer... 

Il n’empêche... 
il est plus que jamais utile d’enfoncer ce clou là , tant les racistes font feu de tout bois, aidés et soutenus par un pouvoir aux abois qui n’a guère plus que ces recours aux pulsions les plus primitives, pour masquer ses propres échecs, faire diversion, et essayer de rameuter les voix de la France dupont-lajoieesque... 

Oui, le racisme, c’est le rejet de l’autre, du différent, l’exutoire idéal à ses propres frustrations, ses propres échecs, ses propres impuissances... 

Tous ceux qui ont participé à des sports collectifs le savent bien ; il y a des domaines où la couleur, l’origine n’ont aucune importance, et où seul comptent la joie, le plaisir de partager ensemble des moments de fraternité, tous sangs mêlés...

Oui, depuis des années et des années, les ritals, les macaronis, les espingouins, les yougos, les polaks, puis les melons, les ratons, les bougnoules, les crouilles, les faces de rat, les négros, qui ont autant de légitimité que les autres à être Français, subissent ces appellations injurieuses, ces ostracismes, ces rejets, et on viendrait aujourd’hui s’offusquer qu’ils nous qualifient nous-mêmes de « céfran », de « souchien », de face-de-craie ? 

Quand on n’a pas envie de recevoir le boomerang dans la gueule, fallait penser à pas le lancer avant... 
..mais allez expliquer ça à tous ceux à qui le rhinencéphale tient lieu de cortex cérébral, et les pulsions de mode de pensée... 

Toutefois, je reste persuadé qu’il ne s’agit pas de la majorité de nos concitoyens, qui ont appris à vivre les uns avec les autres. 

Après, pour une plus grande proximité, une plus grande intimité, c’est une autre histoire ; mais tant que la coexistence pacifique reste la règle, ne désespérons pas de nos contemporains..

Vigilance et compassion.... 

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