Le problème est que ni anti-oligarchie, ni Samir, ni Mme Segurane ne comprennent ni ne vivent les enseignements du Bouddha.
Le premier ne pense qu’en termes de révolte ou de souffrance. Combattre la souffrance est impossible tant que vous n’en avez pas découvert les germes, et c’est bien ce que propose le bouddhisme au travers des quatre nobles vérités (vérité de la souffrance, de l’origine de la souffrance, de la DELIVRANCE de la souffrance, et du CHEMIN pour arriver à cette DELIVRANCE). De plus, anti-oligarchie oublie l’immolation par le feu des moines vietnamiens lors de la guerre du Vietnam, les révoltes des moines tibétains contre l’oppression chinoise ou les manifestations des moines birmans. Evidemment, la non-violence n’est pas toujours très vendeuse de nos jours, et c’est bien dommage car c’est notamment grâce à cette méthode que Gandhi a fini par obtenir l’indépendance de son pays.
Le deuxième se base sur l’idée qu’un bouddhiste doit se faire du corps,
de la femme pour les hommes, et des hommes pour les femmes. Cette vision
est, sommes toutes, la même que celle de n’importe quel médecin. Les termes sont crus, mais c’est pourtant l’incroyable vérité du corps lorsqu’on regarde à l’intérieur.
La troisième n’a qu’une vision intellectuelle du bouddhisme et ne prend
que ce qui l’intéresse. Les méditations sur la souffrance et les
souhaits pour l’éveil de TOUS les êtres lui sont, osons le mot,
étrangers. Oser écrire des articles en n’ayant ni maître ni réelle progression sur le chemin de l’éveil, c’est comme parler du miel alors qu’on n’en a jamais mangé.