@Micheton :
« L’homme est une maladie que la terre a malheureusement contracté » : Je suis désolé de vous le dire, mais vous n’avez rien compris à l’écologisme et à ses motivations. Autant balancer tout de suite un gros pavé dans la mare : la Nature n’est pas, je répète, N’EST PAS en danger. Ce n’est pas du tout l’enjeu. On peut bien exterminer les 3/4 des espèces, elle ne s’en portera pas plus mal. Elle a la patience de l’éternité. Elle reconstituera la biodiversité quand l’Homme aura disparu.
Parce que c’est là que se situe l’enjeu : la capacité de la Nature à permettre la vie humaine ou au moins la civilisation.
Les dérèglements que nous induisons par notre stress environnemental peuvent nous anéantir : épuisement des ressources naturelles, empoisonnement de l’air, des sols et de l’eau, diminution des surfaces cultivables par érosion, salinisation ou épuisement des sols, diminution de la biodiversité provoquant des chocs biologiques comme des épidémies ou des invasions de nuisibles, montée des eaux, destruction de la couche d’ozone provoquant un niveau d’UV insupportable, événements climatiques catastrophiques, et je ne parle même pas des « possibilités » des OGM et des nanotechnologies !
Les motivations écologistes sont d’abord égoïstes. Il s’agit de notre propre survie, de notre intérêt bien compris, pour que la Nature ne nous détruise pas en un soubresaut que nous aurons nous-même induit. Ce n’est ni l’amour des animaux, ni la protection des paysages (même si ça n’empêche pas).