Par Gabriel (xxx.xxx.xxx.98) 20 août 14:50
@ Catherine
Bouddha n’est pas un Dieu, mais celui qui a trouvé la voie. Le but du Bouddhiste est d’atteindre l’état de Bouddha et non de devenir Dieu.
Exact !
Le bouddhisme n’est pas une religion, puisqu’il ne se réfère pas à un dieu, mais à une recherche de l’éveil.
Le bouddha historique était un humain, qui, avant de trouver la « voie du milieu » est passé par une phase de plaisirs sans limites, puis par une voie d’austérité absolue.
Aucun dieu dans le bouddhisme ; seulement un travail de méditation, de pratiques sur soi, qui mène sur le chemin de l’éveil, qui permettent de trouver l’accord avec l’harmonie du monde EN SOI.
Et, pour le bouddhisme, il n’y a pas de dieu créateur ; seulement un « principe créateur » de l’univers.
Pas de réincarnation non plus ;
« À cause des trois poisons et de l’interdépendance, les hommes sont assujettis au Saṃsāra (le cycle des renaissances). Le « monde » (Loka) dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur karma, c’est-à-dire de leurs actions passées. Cette renaissance ne fait donc que prolonger indéfiniment la souffrance (« la fatigue de remplir les cimetières » dit l’Assu Sutta6). Conformément à la philosophie bouddhiste, ce n’est ni le même, ni un autre qui renaît. Ce n’est donc pas, comme dans le principe de la réincarnation, une âme immortelle qui se « réincarne ». En effet, la notion de réincarnation implique l’existence d’une âme immortelle qui entre et sort d’un corps et entre à nouveau dans un autre, mais, selon la croyance bouddhiste, il n’existe rien de tel. Ce qui subsisterait après la mort ne serait pas une « âme », mais une énergie psychique qui réapparaîtrait ensuite sous une autre forme lors de la renaissance (excepté pour celui qui a atteint le nirvāna).
Le Bouddha propose de se réveiller de ce cauchemar, de chasser la confusion et l’illusion pour être illuminé par la réalité. Ainsi, la souffrance et le cycle karmique seraient brisés. Il définit le but ultime de son enseignement comme étant « la délivrance », le « dénouement », « la libération de la souffrance » ou nirvāna. »
Le bouddhisme s’avère donc plutôt une philosophie, et une pratique spirituelle, sans croyance, sans dévotion, sans soumission : le contraire de toute religion.