Article de propagande pour le révisionnisme/négationnisme, cousu de fil blanc, et vraisemblablement contreproductif comme les précédents.
On met en exergue des demi fous, associaux, ultra minoritaires, caractéristiques de pathologies individuelles plus que de courant d’idée. On en sort avec l’idée qu’on a affaire à un bandit a moitié fou plus qu’à un danger idéologique. De la même manière on déterre de temps à autre une poignée d’universitaires paumés qui défendraient des thèses négationnistes. Le lecteur comprend vite qu’il a affairre à des allumés ou à des gens qui cherchent à faire parler d’eux à tous prix. A nouveau, pathologies individuelles
Pourquoi toute cette publicité pour ces marginaux sans intérêt ? Pourquoi ce battage pour leurs idées délirantes qui sans l’assistance de commentateurs comme l’auteur verraient leur audience limité à une poignée d’autres malades ? On peut risquer quelques hypothèses :
Faire croire qu’il existerait un réel danger Néo nazi aujourd’hui, chez nous et le nommer extrême droite.
Ensuite, doctement expliquer que l’extrême droite n’est jamais qu’un aspect de la droite, de la on passe à l’idée que tous cela est un peu pareil.
Ainsi, dans une publication du CNRS sur la prostitution , on trouve texto,
Journée du CNRS consacrée à la « nouvelle
pornographie » le 18 juin 2002 ne peut on pas penser ?« Que la
logique implicite de l’Etat UMP est d’offrir le travail du sexe aux nouveaux
entrepreneurs du sexe dont on connaît, par ailleurs, les liens avec les réseaux
mafieux, la droite et la droite extrême ? »
Mais il ne faut pas s’arrêter aux apparences. On a pas uniquement affaire ici à des amalgames staliniens de sinistre mémoire.
Tous cela permet aussi de minimiser le vrai révisionnisme : à longueur de journaux de blogs, de commentaires, on peut lire des masses d’écrits comparant n’importe quelle mesure prise par notre gouvernement, celui d’Israël, ou des EUA à Vichy ou au troisième Reich.
Cela, c’est du vrai révisionnisme. Comparer par exemple, le renvoi d’immigrants illégaux dans leur pays avec 300 euros avec des déportations qui se terminaient dans des chambres à gaz, constitue en effet une minimisation de crimes contre l’humanité qui en principe devrait tomber sous le coup de la loi.
Enfin, et peut être surtout, autre aspect particulièrement révisionniste, faire oublier la parenté extrême droite et extrême gauche et le parallélisme étroit dans les manifestations du phénomène. Tentative pour lors essentiellement à usage interne. On essaye d’éloigner de soi le spectre de la réalité. Mettre l’accent sur les Néo Nazis permet, d’oublier la porosité entre les deux extrêmes au niveau des hommes comme des idées et des méthodes.
Après tout les bolcheviques éliminaient les gens en masse d’une balle dans la tête bien avant que les nazis existent (Voir Kathin, un des rares cas où on a eu des détails). Ils avaient comme ennemi commun les démocraties libérales, le « capitalisme », Et encore cette méthode peut elle paraître rétrospectivement et dans le contexte de l’époque, relativement« humaniste ». A Stalingrad, le NKVD élimina les « ennemis du peuple » à coup de bâton pour économiser les munitions.....(plusieurs dizaines de milliers quand même.