Vous avez entièrement raison, l’internement psychiatrique
est totalement galvaudé et souvent utilisé à mauvais escient et pire dans
certain cas à des fins personnelles et mercantiles, exécutées par des détournements
de la Loi, et
qu’il est ensuite très difficile, voir impossible d’inverser le processus, je
parle en connaissance de cause.
Et si j’essaie de médiatiser cette histoire, c’est pour que
les citoyens de France prennent conscience du phénomène et qu’entre autres
cessent ce report d’incarcération, du carcéral trop et très contraignant, vers
une incarcération médicale (HO) plus facile à exécuter et totalement injustifiée
dans de nombreux cas, ainsi que des abus commis par des tiers (HDT), car croyez
moi ce n’est en rien bénéfique pour une personne seine d’esprit de se retrouver
dans une cellule d’isolement, voir bourrée de médicaments, etc.
Un préfet ou un Maire et un médecin complaisant suffisent
pour envoyer n’importe qui dans ces lieux de mort cérébrale, car si pour une
personne atteinte de troubles psychiques cela peut lui être bénéfique, pour une
personne saine d’esprit, comme moi, cela est une terrible agression envers son intégrité
mentale et psychique, et la torture est interdite sous toutes ces formes par la Convention européenne
des Droits de l’Homme, article 3.
En France, chaque année, il y a plus ou moins 65 000 détenues
en milieu carcéral, incluant les longues peines qui ne font pas fluctuer ces
chiffres, et environs 75 000 hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT)
et d’hospitalisation d’office (HO) par an, il y a donc plus de privation de liberté
individuelle médicalement parlant, que de privation de liberté pour des raisons
criminelles, cherchez l’erreur, ou alors, il faut croire qu’il y a plus de malades
mentaux que de criminels dans ce pays.
C’est aussi par ce que cet arrêté est une honte pour la France et pour tous ces
citoyens, pas seulement par l’acte lui-même, mais par ses écrits, qui violent
directement un droit fondamental, la liberté d’expression, article 10 de la Convention européenne
des Droits de l’Homme, et que la justice de ce pays se refuse d’annuler, compromettant
ainsi l’intégrité de la justice elle-même, mettant en danger l’État de droit et la
démocratie, pas très respectueux des droits de l’homme tout cela.