@ foufouille
Mais pas du tout ! Il n’y a pas plus facile à vivre qu’un Indien. D’ailleurs
quand les gens passent devant une mosquée, c’est bien connu, ils changent de
trottoir de peur qu’un barbu ne les égorge pour une raison ou une autre. En
revanche, quand ils passent devant un temple hindou, là c’est l’inverse, tout le
monde s’arrête pour prendre des photos. En plus, ces gens sont des modèles
d’aménité. Vous pouvez leur demander s’il est possible d’acheter une statue de
ce dieu à trompe d’éléphant qui est si trognon, ils ne s’en offusquent pas. Des
musulmans vous enverraient acheter vos statues à l’église, mais les hindous eux,
vous prendront par le bras et vous feront visiter leur temple. Si vous n’y
prenez pas garde, en moins de deux, vous pouvez vous retrouver hindou, chantant
Haré Krishna au son des cymbales ! Car pour nous convertir, ils sont champions :
rendez-vous compte, ces gens ont inventé une façon de prier en faisant l’amour !
Ah ils savent y faire hein ?! Et puis, ils ont tellement de dieux qu’ils en
trouvent toujours un qui accepte de se laisser fêter le 25 décembre l’histoire
de célébrer Noël avec nous. De vraies perles ces Indiens, en plus ils viennent
d’un pays démocratique (dont ils ne sont au demeurant pas peu fiers) alors
évidemment ça crée des liens entre nous...
Non vraiment, ils seraient des hôtes parfaits si... il n’y avait pas
Bollywood. Parce que là, c’est LE sujet de discorde absolu. Le cinéma
Bollywoodien a réussi à donner un sens littéral à l’expression « mourir d’ennui ».
Ces actrices indiennes chantent sans doute aussi bien qu’elles sont belles, mais
les regarder danser et chanter comme ça pendant 10 heures (peut-être moins, mais
ça semble si long) c’est vous tuerait le plus endurci des hommes. C’est bien
simple, si on est obligé de supporter ça tous les dimanches en soirée à la télé
l’histoire de faire honneur à nos immigrés indiens, là c’est sûr, on va
amèrement regretter la sobriété des fêtes du ramadan. 