Philippe,
J’ai beau lire et relire votre article, je n’y vois toujours qu’un seul aspect de racisme, c’est ce qui me dérange.
Comme vous les injures raciales m’ont toujours écorchées les oreilles, elles me dégoûte, tout comme le racisme, et ce depuis toujours.
Vous dites que les personnes qui se plaignent du racisme anti-blanc sont souvent les mêmes que celles qui désignent les minorités par ces termes dégoutant.
En ce qui me concerne, j’ai eu l’occasion de parler récemment de racisme avec un couple de trentenaire Marocains, vivant en France depuis 10 ans environ, ils étaient moins dérangés par les préjugés des Français que par la délinquance de certains de leur compratriotes. Ils ont moqué mon boboïsme compatissant « ce doit être dur de grandir dans un ghetto (une cité), le programme scolaire français est déjà dur pour les Français d’origine » leur ai-je dit. Ils n’ont jamais réussi à comprendre mon angélisme, ils au contraire mis en parallèle l’environnement privilégié dont les immigrés disposent en France avec la pauvreté dans laquelle grandissent les élèves en Afrique ou dans d’autre régions du monde, pauvreté qui n’empêche pas ces élèves de se démener comme des beaux diables pour finir leur scolarité malgré leur manque de moyens.
J’ai bien du admettre que pour ce couple, ce n’était pas le racisme qui les préoccupait mais bien l’angélisme de France vis-à-vis de la délinquance. « Mais renvoyez-les donc dans leur pays, ils s’y tiendront tranquille, ils n’auront pas le choix, des sanctions moins laxistes qu’ici les y contraindront » m’ont-ils dit "Nous payons des impôts et nous ne voulons pas qu’ils soient aussi mal employés.