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Commentaire de sisyphe

sur Honte et perplexité


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sisyphe sisyphe 23 août 2010 18:51

En ce qui concerne les « banlieues en feu » comme tu le dis toi-même plus haut, mcm, (c’est bien de ça dont tu parlais) ; pas la peine de remonter jusqu’à la bande à Bonnot, tout le monde sait que c’est en 2005 et 2007, qu’ont eu lieu les embrasements : 


Le 20 juin 2005, un enfant est tué par une balle lors d’une fusillade entre deux bandes rivales à la cité des 4000 à La CourneuveNicolas Sarkozy,ministre de l’Intérieur, déclare lors de son déplacement sur place vouloir « nettoyer la cité au kärcher ». Le 25 octobre, lors d’un déplacement àArgenteuilNicolas Sarkozy reprend le mot « racaille » prononcé à propos de personnes qui jetaient des projectiles à destination de son groupe, mot prononcé par une femme du quartier qui lui aurait dit : « Monsieur Sarkozy, il faut nous débarrasser de cette racaille ». Ce qui est ressenti par certains habitants des quartiers sensibles comme une insulte humiliante, l’impression que l’on assimile tous les habitants aux quelques délinquants et criminels, une provocation et une incitation à la violence et à l’exclusion. Pour d’autres habitants il s’agit d’une promesse de prendre en compte leur souffrance.

En octobre 2005, à la suite de la mort dans un transformateur d’EDF de deux adolescents qui avaient été poursuivis par la police alors qu’ils erraient sur un chantier, éclatent des émeutes dans les banlieues de villes de toute la France. Cet évènement replace les banlieues au cœur du débat (voir l’article dédié). Cet évènement remet en question la politique sociale, la politique de la ville, et la politique d’éducation et d’intégration menée en France.

Le 10 novembre 2005, quatorze jours après le début des émeutes, Nicolas Sarkozy déclare dans l’émission À vous de juger « Quand je dis ce sont des voyous ou des racailles, je persiste et je signe ».

Durant les 3 nuits qui ont suivi l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République le 6 mai 2007, 1 400 voitures ont été incendiées dans un certain nombre de villes de France, des vitrines de magasins détruites, et du mobilier urbain détérioré.

Le 25 novembre 2007, ont lieu les émeutes à Villiers-le-Bel : suite à la mort de deux jeunes ayant percuté une voiture de police dans cette commune, une nouvelle flambée de violences urbaines voit le jour, avec notamment 40 policiers et pompiers blessés le 25 novembre, et au moins 60 le 26.


après, donc, que sarko (pas encore 1er, mais ministre de l’intérieur) ait parlé de « racailles » et de « karcher » ; ce sont les plus généralisées, les plus violentes, les plus emblématiques. 

Sinon, effectivement, il y en eut d’autres avant, depuis une trentaine d’années, de moindre importance, et les choses n’ont fait que s’aggraver depuis que sarko est en charge de la sécurité. 

Fiasco total. 


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