En gros, un cousin d’Hitler aurait eu, dans ses lointains ancêtres, un Croate, un Serbe ou un autre méditerranéen, pas de quoi s’étonner. Ca aurait pu être un légionnaire romain recruté en Illyrie et en garnison sur le Danube, ayant un gène transmis lors de migrations préhistoriques. Une source qui montre le mécanisme de ces transmissions, dont le marqueur peut appartenir, au fur et à mesure que l’on recule dans les générations, à un seul ancêtre parmi des dizaines de milliers :
Les tests les plus accessibles financièrement - et donc le plus souvent proposés - se basent sur la comparaison des variations génétiques de deux types particuliers d’ADN (le support de l’hérédité) : l’ADN des mitochondries, petites entités cellulaires qui ne se transmettent que par la mère ; et celui du chromosome Y, qui ne se transmet que par le père. De ce fait, ils ne donnent respectivement d’informations que sur un seul ancêtre en lignée maternelle et un seul en lignée paternelle : deux ancêtres parmi quatre grands-parents, huit arrière-grands-parents, seize arrière-arrière-grands-parents... A mesure que l’on remonte les générations, les clés d’appartenance délivrées par ces variations génétiques s’expriment donc par des probabilités de plus en plus faibles. Une réalité, soulignent les signataires de ce texte, qui est « souvent occultée ou peu explicite ».
Un extrait d’une autre source :
"La précision des résultats d’iGENEA laisse cependant dubitatif Emmanouil Dermitzakis, professeur au département de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine de l’Université de Genève. « L’analyse de douze marqueurs spécifiques sur le chromosome Y et l’ADN mitochondrial peut tout au plus révéler qu’un individu provient d’un groupe de population général du style “Europe du Sud” ou “Europe du Nord”, mais rien de plus précis », dit le scientifique.
Ce spécialiste de la génétique des populations insiste sur le fait que les populations de l’Antiquité ont été sujettes à de forts brassages et que leurs individus ne possèdent pas toujours des profils génétiques homogènes"