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Commentaire de Waldgänger

sur Le hoax antisémite sur les prétendues origines juives d'Hitler remis au goût du jour par un « journaliste citoyen »


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Waldgänger 25 août 2010 12:23

Le mythe des SS juifs est un vieux bobard éventé, et complètement expliqué dans un livre dont il existe des compte-rendus fiables :

"La tragédie des soldats juifs d’Hitler By ELIAS LEVY, Reporter   Thursday, 11 September 2008 La tragédie des soldats juifs d’Hitler (Éditions de Fallois) de l’historien juif américain Bryan M. Rigg est certainement l’une des enquêtes les plus atypiques et passionnantes consacrées au IIIe Reich nazi.

Ancien étudiant des universités de Yale et de Cambridge, Bryan Rigg est actuellement professeur d’Histoire à l’Université militaire des États-Unis. Il a servi comme volontaire dans l’armée d’Israël et comme officier dans le corps des Marines des États-Unis.

Cette enquête, qu’il a menée pendant cinq années consécutives en Allemagne et dans plusieurs pays européens, où il a recueilli des dizaines de témoignages inédits de témoins de cette époque, lève le voile et examine exhaustivement un phénomène historique particulier, méconnu généralement du grand public : celui de Juifs ou d’hommes d’origine partiellement juive, désignés par le régime nazi comme Mischlinge -pluriel de Mischling, qui signifie littéralement “sang-mêlé, mâtiné, métis”-, ayant combattu dans les rangs des forces armées allemandes au cours de la Seconde Guerre mondiale. D’après Bryan Rigg, quelque 150000 Mischlinge, aussi appelés “demi-Juifs” ou “quart-Juifs” selon le degré, furent embrigadés sous la bannière à croix gammée.

Maints historiens tiennent pour un fait acquis que tout individu d’origine juive était automatiquement exclu des rangs de la Wehrmacht entre 1933 et 1945. Quelques-uns veulent bien admettre qu’un petit nombre de ces hommes ont effectivement combattu dans les troupes hitlériennes, mais considèrent qu’il s’agit d’exceptions sans grande signification. Or, rien n’est plus éloigné de la réalité, démontre Bryan Rigg dans sa vaste enquête, moult témoignages à l’appui.

L’attitude des autorités militaires hitlériennes vis-à-vis des Mischlinge était complexe et parfois déconcertante, et la politique à leur égard évoluait de façon chaotique, en une succession de tentatives exploratoires et de palinodies. La conséquence de ces variations inopinées a été que des dizaines de milliers de Mischlinge furent à un moment embrigadés sous l’uniforme allemand. Bryan Rigg met en lumière éloquemment les pratiques en usage dans un système totalitaire et polycentrique à la fois, comme celui du IIIe Reich hitlérien nazi. Diverses opinions se manifestaient à l’endroit des Mischlinge par suite de rivalités entre dirigeants et des programmes contradictoires adoptés à tour de rôle par les autorités civiles, le haut commandement, la SS, le parti national-socialiste et Hitler en personne.

“D’aucuns ont affirmé que les Mischlinge n’auraient pas été victimes de la Solution finale, car les nazis ne se seraient préoccupés que des Juifs proprement dits. En réalité, ils envisageaient déjà la mise à l’écart, la stérilisation et, en fin de compte, l’anéantissement des demi-Juifs”, explique Bryan Rigg.

Plus étonnant encore, le rôle direct qu’Adolf Hitler a joué dans cette affaire : non seulement il a personnellement autorisé des Mischlinge à rester dans la Wehrmacht, mais il a permis à plusieurs d’entre eux d’accéder à des grades élevés : officiers généraux, amiraux, comandants de vaisseaux, pilotes de la Luftwaffe. Opportuniste, le Führer ne s’évertua pas à déceler les gènes juifs de ces soldats farouchement patriotes, dont la présence était cruciale pour le bon fonctionnement de la machine de guerre nazie.

D’après Bryan Rigg, le problème des Mischlinge en dit long sur la complexité du régime nazi : la réglementation les concernant était “un labyrinthe fait de contradictions et de lacunes reflétant les incertitudes des nazis sur le traitement des Allemands en partie Juifs”.

La législation concernant les Mischlinge était difficile à appliquer pour diverses raisons. L’une d’elles, sinon la principale, était l’antagonisme entre les théories hitlériennes de la “race” et l’opportunisme politique. Les nazis étaient conscients qu’ils couraient le risque d’éloigner d’eux des milliers d’Aryens, apparentés à des Mischlinge qui occupaient des postes clés dans l’économie, les forces armées et l’administration publique. Un autre inconvénient était l’absence de toute nomenclature raciale dans l’Allemagne d’avant 1933, si bien que les bureaucrates du nouveau régime nazi en étaient réduits à dépouiller les registres d’état civil des églises, temples et municipalités, à recueillir les dénonciations malveillantes des uns, les aveux sincères des autres pour identifier les Mischlinge.

“Dans la Wehrmacht, la chasse aux Juifs se heurtait fréquemment à la mauvaise volonté de cadres plus attentifs aux mérites de militaires expérimentés qu’aux boniments racistes. Qu’Hitler lui-même se fût réservé le droit exclusif de conférer des exonérations montre ce que la jurisprudence avait de paradoxal par rapport aux exigences de l’heure, rappelle Bryan Rigg. Mais, comme l’écrit le grand historien américain de l’Allemagne, Henry Turner, Hitler a toujours entretenu “la conviction inébranlable que la réalité finirait toujours par s’adapter à ses rêves”. Cette croyance en son infaillibilité fut renforcée par ses triomphes, d’abord diplomatiques, puis militaires entre 1933 et 1940. Dictateur, prophète et purificateur ethnique, il bouleversa tout le système juridique allemand et l’asservit à ses obsessions raciales.”

Si l’on en juge à certaines de ses actions, Hitler devait estimer que quelques gouttes de sang “juif” contaminaient à jamais un individu. Mais, rappelle Bryan Rigg, d’autres exemples donnent à croire qu’il se référait aux théories génétiques de Mendel en décrétant qu’un Mischling serait traité en Aryen à 100% s’il avait hérité tout son sang de la partie aryenne de sa famille. Il semble qu’il a constamment oscillé entre ces deux jugements opposés et que plusieurs de ses sentences allaient à contre-courant de la classification raciale inhérente à la pensée nazie.

Le traitement des Mischlinge souligne à quel point la doctrine passait avant la logique dans cet univers, puisque le haut État-major de la Wehrmacht démobilisa des dizaines de soldats demi-Juifs en pleine guerre. Selon Bryan Rigg, s’il avait placé la victoire militaire au-dessus de tout, Hitler aurait pu aisément rappeler ces soldats. Or, pendant l’hiver 1942-1943, au moment où le Reich avait urgemment besoin de tous les hommes disponibles avec l’aggravation de la situation sur le front russe, il laissa de côté les milliers de Mischlinge précédemment expulsés de la Wehrmacht et perdit son temps à soupeser les qualité raciales de quelques centaines de candidats à l’exonération, alors que le régime nazi s’effondrait.

“Si Hitler exempta ou aryanisa des milliers de Mischlinge tout au long de son règne, l’extermination totale des Juifs demeura sa priorité absolue et celle de ses séides. Pourtant, la majorité des Mischlinge auraient combattu vaillamment pour la défense de la patrie et les moins aguerris auraient servi de “chair à canon”. La volonté de créer une société entièrement aryenne, prenant le pas sur tout autre facteur, les distinctions subtiles entre les différentes suppliques qui lui étaient obligatoirement adressées absorbèrent beaucoup le Führer jusqu’en 1944. Il était convaincu de sa compétence absolue en matière d’appartenance ethnique et la politique raciale passait avant même l’objectif cardinal de gagner la guerre. N’a-t-il pas déclaré : “La question juive a la priorité sur toutes les autres questions”, rappelle Bryan Rigg.

La tragédie des soldats juifs d’Hitler By ELIAS LEVY, Reporter   Thursday, 11 September 2008 La tragédie des soldats juifs d’Hitler (Éditions de Fallois) de l’historien juif américain Bryan M. Rigg est certainement l’une des enquêtes les plus atypiques et passionnantes consacrées au IIIe Reich nazi.

Ancien étudiant des universités de Yale et de Cambridge, Bryan Rigg est actuellement professeur d’Histoire à l’Université militaire des États-Unis. Il a servi comme volontaire dans l’armée d’Israël et comme officier dans le corps des Marines des États-Unis.

Cette enquête, qu’il a menée pendant cinq années consécutives en Allemagne et dans plusieurs pays européens, où il a recueilli des dizaines de témoignages inédits de témoins de cette époque, lève le voile et examine exhaustivement un phénomène historique particulier, méconnu généralement du grand public : celui de Juifs ou d’hommes d’origine partiellement juive, désignés par le régime nazi comme Mischlinge -pluriel de Mischling, qui signifie littéralement “sang-mêlé, mâtiné, métis”-, ayant combattu dans les rangs des forces armées allemandes au cours de la Seconde Guerre mondiale. D’après Bryan Rigg, quelque 150000 Mischlinge, aussi appelés “demi-Juifs” ou “quart-Juifs” selon le degré, furent embrigadés sous la bannière à croix gammée.

Maints historiens tiennent pour un fait acquis que tout individu d’origine juive était automatiquement exclu des rangs de la Wehrmacht entre 1933 et 1945. Quelques-uns veulent bien admettre qu’un petit nombre de ces hommes ont effectivement combattu dans les troupes hitlériennes, mais considèrent qu’il s’agit d’exceptions sans grande signification. Or, rien n’est plus éloigné de la réalité, démontre Bryan Rigg dans sa vaste enquête, moult témoignages à l’appui.

L’attitude des autorités militaires hitlériennes vis-à-vis des Mischlinge était complexe et parfois déconcertante, et la politique à leur égard évoluait de façon chaotique, en une succession de tentatives exploratoires et de palinodies. La conséquence de ces variations inopinées a été que des dizaines de milliers de Mischlinge furent à un moment embrigadés sous l’uniforme allemand. Bryan Rigg met en lumière éloquemment les pratiques en usage dans un système totalitaire et polycentrique à la fois, comme celui du IIIe Reich hitlérien nazi. Diverses opinions se manifestaient à l’endroit des Mischlinge par suite de rivalités entre dirigeants et des programmes contradictoires adoptés à tour de rôle par les autorités civiles, le haut commandement, la SS, le parti national-socialiste et Hitler en personne.

“D’aucuns ont affirmé que les Mischlinge n’auraient pas été victimes de la Solution finale, car les nazis ne se seraient préoccupés que des Juifs proprement dits. En réalité, ils envisageaient déjà la mise à l’écart, la stérilisation et, en fin de compte, l’anéantissement des demi-Juifs”, explique Bryan Rigg.

Plus étonnant encore, le rôle direct qu’Adolf Hitler a joué dans cette affaire : non seulement il a personnellement autorisé des Mischlinge à rester dans la Wehrmacht, mais il a permis à plusieurs d’entre eux d’accéder à des grades élevés : officiers généraux, amiraux, comandants de vaisseaux, pilotes de la Luftwaffe. Opportuniste, le Führer ne s’évertua pas à déceler les gènes juifs de ces soldats farouchement patriotes, dont la présence était cruciale pour le bon fonctionnement de la machine de guerre nazie.

D’après Bryan Rigg, le problème des Mischlinge en dit long sur la complexité du régime nazi : la réglementation les concernant était “un labyrinthe fait de contradictions et de lacunes reflétant les incertitudes des nazis sur le traitement des Allemands en partie Juifs”.

La législation concernant les Mischlinge était difficile à appliquer pour diverses raisons. L’une d’elles, sinon la principale, était l’antagonisme entre les théories hitlériennes de la “race” et l’opportunisme politique. Les nazis étaient conscients qu’ils couraient le risque d’éloigner d’eux des milliers d’Aryens, apparentés à des Mischlinge qui occupaient des postes clés dans l’économie, les forces armées et l’administration publique. Un autre inconvénient était l’absence de toute nomenclature raciale dans l’Allemagne d’avant 1933, si bien que les bureaucrates du nouveau régime nazi en étaient réduits à dépouiller les registres d’état civil des églises, temples et municipalités, à recueillir les dénonciations malveillantes des uns, les aveux sincères des autres pour identifier les Mischlinge.

“Dans la Wehrmacht, la chasse aux Juifs se heurtait fréquemment à la mauvaise volonté de cadres plus attentifs aux mérites de militaires expérimentés qu’aux boniments racistes. Qu’Hitler lui-même se fût réservé le droit exclusif de conférer des exonérations montre ce que la jurisprudence avait de paradoxal par rapport aux exigences de l’heure, rappelle Bryan Rigg. Mais, comme l’écrit le grand historien américain de l’Allemagne, Henry Turner, Hitler a toujours entretenu “la conviction inébranlable que la réalité finirait toujours par s’adapter à ses rêves”. Cette croyance en son infaillibilité fut renforcée par ses triomphes, d’abord diplomatiques, puis militaires entre 1933 et 1940. Dictateur, prophète et purificateur ethnique, il bouleversa tout le système juridique allemand et l’asservit à ses obsessions raciales.”

Si l’on en juge à certaines de ses actions, Hitler devait estimer que quelques gouttes de sang “juif” contaminaient à jamais un individu. Mais, rappelle Bryan Rigg, d’autres exemples donnent à croire qu’il se référait aux théories génétiques de Mendel en décrétant qu’un Mischling serait traité en Aryen à 100% s’il avait hérité tout son sang de la partie aryenne de sa famille. Il semble qu’il a constamment oscillé entre ces deux jugements opposés et que plusieurs de ses sentences allaient à contre-courant de la classification raciale inhérente à la pensée nazie.

Le traitement des Mischlinge souligne à quel point la doctrine passait avant la logique dans cet univers, puisque le haut État-major de la Wehrmacht démobilisa des dizaines de soldats demi-Juifs en pleine guerre. Selon Bryan Rigg, s’il avait placé la victoire militaire au-dessus de tout, Hitler aurait pu aisément rappeler ces soldats. Or, pendant l’hiver 1942-1943, au moment où le Reich avait urgemment besoin de tous les hommes disponibles avec l’aggravation de la situation sur le front russe, il laissa de côté les milliers de Mischlinge précédemment expulsés de la Wehrmacht et perdit son temps à soupeser les qualité raciales de quelques centaines de candidats à l’exonération, alors que le régime nazi s’effondrait.

“Si Hitler exempta ou aryanisa des milliers de Mischlinge tout au long de son règne, l’extermination totale des Juifs demeura sa priorité absolue et celle de ses séides. Pourtant, la majorité des Mischlinge auraient combattu vaillamment pour la défense de la patrie et les moins aguerris auraient servi de “chair à canon”. La volonté de créer une société entièrement aryenne, prenant le pas sur tout autre facteur, les distinctions subtiles entre les différentes suppliques qui lui étaient obligatoirement adressées absorbèrent beaucoup le Führer jusqu’en 1944. Il était convaincu de sa compétence absolue en matière d’appartenance ethnique et la politique raciale passait avant même l’objectif cardinal de gagner la guerre. N’a-t-il pas déclaré : “La question juive a la priorité sur toutes les autres questions”, rappelle Bryan Rigg"


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