« »la société Arthur Andersen, a
fini sa course contre le mur, sur lequel il a éclaté en morceaux que se
sont arrachés ses concurrents. L’un de ses directeurs de l’époque, un
certain Eric Woerth, a dû se chercher d’autres patrons,« »
Ca alors, encore un petit job de M Woerth qui est rsté dans l’ombre. Apportons-y un peu de lumière :
Recruté chez Arthur Andersen en 1981, il s’occupait alors d’optimisation
fiscale pour le compte de riches clients, comme Elton John. Il est
retourné dans ce cabinet seize ans plus tard, comme directeur associé,
après un long passage à Pechiney puis chez Bossard Consultants. Son job ?
Superviser les missions d’audit auprès de l’Etat et des collectivités
locales. Un monde qu’il connaissait bien en tant que maire, conseiller
régional et ancien membre du cabinet Juppé à Matignon. « Je l’ai recruté
sans entretien », confie son patron de l’époque, Philippe Peuch-Lestrade.
Woerth a démissionné fin 2001 pour gérer les comptes de la campagne
présidentielle de Jacques Chirac. Juste avant qu’Arthur Andersen
n’implose dans le sillage de l’affaire Enron. Une chance…
http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/les-petits-secrets-d-eric-woerth
En fait, c’est plus croustillant que cela. Ca se passe en deux périodes :
De juin 1997 jusqu’en juin 2002 : Directeur associé chez Arthur Andersen
(Responsable du conseil au Secteur public)
1990 : Directeur puis Partner chez Bossard Consultants (Responsable du département de conseil aux
collectivités territoriales)
1982 : Chef de mission d’audit interne puis adjoint au chef de
service des opérations et négociations financières chez Pechiney
1981 : Conseiller juridique et fiscal chez Arthur Andersen International
Pour être plus clair :
Il mène à partir de 1981 une carrière professionnelle dans le domaine du conseil en entreprise, en étant recruté chez Arthur Andersen où il s’occupe d’optimisation fiscale[1] pour le compte de riches clients comme Elton John puis au cabinet Bossard Consultants (après un passage à Pechiney[1]) avant de revenir 16 ans plus tard chez Arthur Andersen, où il s’est spécialisé en tant que directeur non associé dans l’audit des collectivités locales et des administrations publiques
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Woerth#Consultant_en_entreprise
Eric Woerth est nostalgique :
Or la brutale interdiction d’exercer qui a frappé Andersen, en 2002, a
engendré chez les collaborateurs colère et tristesse. Ce dépit a permis
de nouer des liens particulièrement forts entre les anciens. Pour Eric
Woerth, ministre du Budget, ex-Andersen, "les conditions de la
disparition du cabinet ont soudé tous ceux qui ont été meurtris par
l’injustice d’une mise à mort à cause d’erreurs commises par
quelques-uns. Il y avait un vrai attachement à cette organisation,
exigeante mais humaine.« Et le ministre d’ajouter : »J’essaie de passer
ne serait-ce qu’une demi-heure aux deux soirées annuelles.« Ces grands
»networking intensifs" peuvent attirer plus de 400 personnes. Ils se
déroulent dans des lieux prestigieux, obtenus gracieusement via le
réseau : les jardins parisiens de l’hôtel particulier de Morgan Stanley,
ceux de l’hôtel de Seignelay, les salons de Boffrand, au Sénat. "Nous
nous revoyons aussi lors de notre tournoi de golf annuel", raconte
Jean-Baptiste Devalland, chargé de la commission membres du réseau. Une
dizaine de clubs professionnels dédiés à la banque, à l’immobilier, à
l’entrepreneuriat, permettent aussi des retrouvailles en plus petit
comité. Pour Aldo Cardoso, directeur général mondial d’Andersen de 2002 à
2003, "les liens qui unissent les anciens sont comparables à ceux d’une
diaspora".
http://www.lexpansion.com/carriere/le-club-tres-cote-des-anciens-d-andersen_225741.html
Dailleurs, le gouvt n’oublie pas les petits copains, voit-on sur le site des anciens d’Andersen : :
Plusieurs Arthuriens viennent d’être nommés chevalier dans l’ordre
national du Mérite et dans l’ordre national de la Légion d’Honneur,
venant ainsi consacrer une brillante carrière professionnelle.
Parmi ceux-ci, notre Président René PROGLIO, managing partner de
Morgan Stanley, et Valérie MEEUS, associé au sein du cabinet Ernst &
Young, font partie des heureux décorés de la Légion d’Honneur.
A noter également la nomination de Gilles PEDINI, associé au sein
du cabinet DELOITTE, qui devient chevalier dans l’ordre national du
Mérite.
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Elle est pas belle la vie ?
Un petit mot sur Brossard :
Quand Éric Woerth résilie son contrat en 1989, il reçoit une prime de
fin de contrat équivalent à cinq mois de salaire, que la Chambre
qualifie de « pure libéralité »[7],[8]. Ce rapport s’interroge sur les audits commandés par l’ADO, dont certains sont assimilés à des « subventions indirectes ».
Certaines études sont commandés au cabinet Bossard Consultants, par
lequel il est embauché après avoir résilié son contrat avec l’ADO[4]. Il devient directeur du département conseil aux collectivités locales chez Bossard Consultants de 1991 à 1993.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Woerth#Consultant_en_entreprise
Brossard
consultant, c’est un des bijoux de Cap Gemini (8371 millions d’€
de C.A. en 2009 pour CG) où au fil des ans se baladent des gens
comme Ernest Antoine Seillière assidu du prix de Diane ou JR Fourtou, Th
de Montbrial.
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-eric-woerth-et-les-comptes-d-andersen-
Décidement, un homme qui a des relations ce Woerth.