La liberté des croyances est garantie par la Constitution. Il est vrai qu’il est impossible d’empêcher un individu de croire à ce qu’il veut. Par contre les croyances doivent rester dans le domaine privé et ne doivent pas nuire aux autres citoyens.
Les livres « sacrés », la Bible, le Coran et le Talmud par exemple, ont été écrits par des visionnaires à des époques guerrières. Leur le but était de créer, sous leur direction, une communauté disciplinée et forte. Ces livres prévoient souvent des chapitres qui traitent des
cruelles punitions à infliger à tous ceux qui ne font pas partie des élus, en général les autres peuples, ou qui
s’excluent en critiquant le
Livre et par conséquent Dieu.
Le nouveau testament est une exception notable puisqu’il délivre sur un mode apaisé un message d’amour universel proche de la philosophie bouddhiste. Message inacceptable pour ceux qui ont pris le contrôle de l’Eglise pour conquérir le pouvoir temporel. Ces derniers s’empressèrent d’interpréter les paroles rapportées par les apôtres et d’en réécrire une version plus agressive envers les hérétiques c’est à dire leurs opposants. Depuis 2000 ans, on ne compte plus les meurtres commis au nom de l’amour du Christ .
Dans une civilisation humaniste et de droit, les appels au meurtre sont illégaux et punis par la loi. Notre république devrait donc logiquement interdire les livres qui en contiennent et les détruire. Force est à la loi républicaine et à la loi seule. Elles ne le font pas car les guerres de religions sont sanglantes et se transforment souvent en guerres civiles ou inter états.
Notre société est-elle lâche en la matière ? En tout cas permissive et peut-être à raison. Il vaut mieux miser sur l’éducation, sur l’évolution des mœurs et le bons sens du citoyen. A raison semble t-il. Dans un pays à la population massivement éduquée, les individus assez fous pour être instrumentés par des religieux et se livrer à des actes sanglants contre les « hérétiques » sont assez rares.
Paradoxalement, seules des dictatures ce sont attaquées aux religions à la fois pour des raisons idéologiques, sous le prétexte défendable de libérer les hommes de croyances jugées aliénantes. Par la même occasion, elles éliminent des concurrents pour le contrôle du peuple.