Excellent article qui pointe très clairement et très précisément la perversité d’un système ayant abandonné la création monétaire aux mafias bancaires et financières, pour provoquer volontairement la dette des pays, les assujettir à la finance, les dépecer, en vue de la privatisation du monde.
La seule solution, on se tue à espérer que des partis de gouvernement la reprennent enfin à leur compte, c’est la vitale et urgente
réforme monétaire (ici celle de Robertson et Bunzl) , redonnant le pouvoir de création monétaire à des organismes centraux, publics, sous contrôle des citoyens, avec, pour corollaire, l’effacement des dettes privées des pays, la séparation des banques de dépôt (publiques) et des banques d’affaires (privées), avec interdiction, pour les banques de créer l’argent ex nihilo, mais obligation de disposer de fonds propres, ou de l’emprunter aux banques centrales, avec intérêts.
Passer de la dette des pays à celle des banques, avec des agences de notation centralisées, publiques, pour noter les banques, selon leur viabilité ; quitte à saisir leurs actifs, lorsqu’elles sont en faillite à la suite de jeux spéculatifs pourris.
Il ne faut cesser d’enfoncer ce clou ; le système actuel de création monétaire est la plus grande arnaque du siècle à l’échelle planétaire, qui impose, inévitablement, l’explosion des états, la suppression à terme de tous les systèmes sociaux, et la définitive privatisation du monde au bénéfice d’une poignée de prédateurs, qui auront tout loisir de conduire leur système dictatorial, au détriment de 95% des citoyens, réduits à l’état de servage.
Une régression sans précédent, sur tous les plans ; social, sociétal, culturel, et surtout celui des libertés, rendues à la merci des mafias et de leurs séides.
Il y a plus qu’urgence.