@ L’auteur : Je m’éloigne un brin de l’article et me permet quelques remarques quant à votre dédain envers Salman Rushdie (prendre la peine d’orthographier comme il se doit son patronyme avant de le qualifier de « minable » ne serait pas de trop).
Premièrement, le paradoxe du
roman le voici : le scandale ne tient pas dans ce que dit le livre mais dans ce qu’en disent les musulmans et par conséquent dans ce qu’il leur a fait faire : condamner à mort un écrivain
pour un livre somme toute anodin pour le quidam occidental moyen. Dois-je vous rappeler que Mahomet a ordonné,
pacifiquement et avec une grande tolérance islamique, de décapiter certains
pamphlétaires et poètes de son époque il y a désormais plus de 1400 ans ? L’islam
moderne, tout aussi pacifiquement et avec une tolérance identiquement
islamique, applique exactement les mêmes principes, ceux consignés par Mahomet dans le Coran : "Toi, tu fermes ta
gueule sinon on te crève."
Pacifiquement et avec tolérance vous dis-je !
Finalement, l’ayatollah Khomeini a bien fait de condamner Salman Rushdie à mort (malgré que ce soit odieux à dire) car nombre d’occidentaux ont ainsi eu la curiosité de se pencher sur Mahomet et son Coran, ce qui leur a donné l’opportunité de prendre conscience du danger que représente la religion qui en découle.
« Trop de démons à l’intérieur de ceux qui croient en Dieu » Salman Rushdie - Les Versets sataniques.
Rien n’est laissé au hasard.
Amicalement.