Les grandes surfaces Carrefour ne sont pas au mieux de leur forme en Chine en ce moment. Après avoir été critiqué plusieurs fois dans la presse chinoise pour produits vendu avec une date de péremption passée et hygiène douteuse (or tout le monde le sait, les chinois en matière d’hygiène ils s’y connaissent !). Cette fois ci il s’agit d’une histoire franco-française, quand une multinationale s’en prend à une autre...
Dans Liberation du 25/04/2006 :
« Faire des faux Vuitton, c’est pas bien. Les vendre, c’est encore plus mal. Mais quand c’est une multinationale française qui vend des faux sacs d’une autre multinationale, ça la fout carrément mal. Et c’est aussi drôle que jamais vu. Une dépêche de l’AFP raconte avec délice la condamnation à 37 000 dollars, hier, à Pékin, de Carrefour. L’histoire remonte à décembre, à Shanghai. Un magasin du groupe avait mis dans ses rayons trois sortes de sacs à main. A prix très « cool » : 6,20 dollars. Avant d’être pris la main dans le sac par un de ses... employés qui a craché l’affaire. LVMH n’a pas aimé la plaisanterie. Carrefour a juré que le magasin ne pouvait pas tout contrôler : « 36 000 articles, m’sieur le juge, vous comprenez... » Le juge chinois a tout compris. Et a dû prendre un pur plaisir à réciter la leçon sur les droits de la propriété intellectuelle que la France explique à longueur de temps à la Chine. Carrefour, a-t-il dit, une société française, ne pouvait que connaître la marque Louis Vuitton qui appartient également à un groupe français. »