Bonjour Clojea,
Grâce à un lien donné sur un autre article, j’ai lu les réactions d’une auteure d’AV sur le climat d’intolérance qui règne sur ce site, particulièrement envers certains articles dont les siens :
«  Cet espace d’insulte, de licence qui rapproche le forum non modéré du site pornographique, ce lieu d’un nouveau fascisme où en meute on interdit le droit à l’expression des idées se présente aussi comme un espace de « tolérance » et les accusations de censure sont fréquentes. Là me parait être la tension, la contradiction qui au delà de la familiarité de l’apparence témoigne d’un fonctionnement réel, comme le dit ZizeK nous sommes en fait « dans un état de tension entre la « tolérance ouverte postidéologique, universaliste et libérales et les nouveaux fondamentalismes particularistes« . C’est là que l’incroyable espace de tolérance à n’importe quoi que représente internet est aussi le nouveau fascisme. Parce que derrière cet espace de tolérance est affirmée une autre centralité, celle du libéralisme devenu neutralité alors que celui qui prétend le combattre est frappé du sceau de la partialité idéologique et mérite tous les assauts, le communisme bien sûr mais tout peuple du Tiers monde refusant le pillage et l’invasion à ces consommateurs devenus fous à l’idée d’être privé de ce droit à pillage. Parce que c’est bien de cela dont il est question, tout est toléré, la démocratie a tous les droits y compris comme en Afghanistan de tuer des enfants quand le discours « démocratique » justifie l’invasion, l’appropriation des ressources des autres pour maintenir confort, aisance du consumérisme occidental »
Je vous encourage à lire tout l’article http://socio13.wordpress.com/2010/08/06/le-nouveau-fascisme-et-internet-par-danielle-bleitrach/ qui est orienté politiquement, mais qui a tout à fait raison en décrivant le libéralisme et toutes les licences verbales ou non qui lui sont associées comme la nouvelle neutralité par rapport à laquelle tout opposition est jugée idéologique. Aujourd’hui c’est aux tolérants que l’on demande des comptes.