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Commentaire de J. SCIPILLITI

sur Apéros républicains du 4 septembre et charia : les langues commencent à se délier...


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J. SCIPILLITI 5 septembre 2010 11:50

Mais que resterait-il à la gauche si elle n’avait pas en permanence à se mettre sous la dent Hitler, le fascisme, Vichy, Mein Campf et autres heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire ? Comme on sent que tous les « progressistes » regrettent d’être nés trop tard ! Ah le bon vieux temps où on avait une raison de vivre : combattre le fascisme (maintenant qu’on connaiit la suite bien sûr, parce que à l’époque, les courageux d’aujourd’hui pour la plupart se planquaient et se sont découverts résistants après juin 44). Je suis sûr que la nuit, un « progressiste » rêve qu’il fait la guerre d’Espagne, ou qu’il est dans la maquis en 40-44, comme un gosse rêve qu’il est Spiderman ou Supernan. Au mieux ils ont besoin qu’on leur achète un calendrier, histoire de leur rappeler que nous sommes en 2010. Au pire il leur faut entreprendre une cure psychanalytique : cette nostalgie du combat anti-fasciste, qui les amène à faire un transfert sur tout ce qui n’est pas de gauche, traduit un vide existentiel, un besoin de donner un sens à sa vie, qui pourrait intéresser plus d’un psy. Si j’avais cette formation, je me spécialiserais dans l’analyse des gens de gauche, et ensuite j’écrirais un bouquin pour expliquer l’infantilisme idéaliste qui leur donne cette nostagie des années 30-40.


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