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Commentaire de BlackMatter

sur Nouveaux « Quick Halal » : marchands du temple contre laïcité


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BlackMatter 5 septembre 2010 22:03

« Une grande démystification s’impose. »

Démystifions

« Egorger l’animal à manger n’a rien d’un acte barbare : une fois les carotides tranchées, le sang s’arrête d’alimenter le cerveau en oxygène, ce qui fait tomber l’animal dans une anoxie instantanée et dans une perte immédiate de conscience ; »

Tu n’a jamais du entrendre un animal gémir lors de l’égorgement !
Le fait de l’étourdir ou de l’anesthésié AVANT égorgement est une plus grande garanti en ce qui concerne la non souffrance.

« Sa source, sa production, sa préparation et sa commercialisation doivent également répondre à de L’ÉTHIQUE pour être complètement considérée halal »

Ethique pour qui ? La plupart de la viande certifiée Halal n’est pas bio malheureusement.
Il est halal de manger des poules qui ont passer toutes leurs vies dans leurs merde dans des cages de taille pitoyable. Le halal n’a rien à voir avec le bien être animal.

« La viande d’un animal égorgé conscient est plus propre à la consommation que toute autre viande préparée autrement.
...
L’électronarcose, elle, suivie par un égorgement, ne permet pas cette épuration de la carcasse de son sang, pour le simple fait que le coeur peut se retrouver paralysé, et surtout surtout parce que le cerveau ne commande plus au coeur de pomper brutalement du sang à l’extérieur, puisqu’il n’enclenchera plus de réaction neuromotrice à la destination de cet organe. »

La percussion cranienne ou l’electronarcose ne tue pas l’animal.
Il s’agit simplement de le rendre inconscient pour qu’il ne souffre pas pendant la saignée.
Certes des parties du cerveau sont endommagés mais l’animal est saigné à coeur battant.
L’endroit où sont appliqués les dispositifs sont étudiés dans ce sens.
Et attention : le fait que l’animal soit anesthésié n’entraine pas une absence de spasme... C’est même tout le contraire dans certains cas. http://www.office-elevage.fr/vpc/226/226-BATAILLE.PDF

Enfin, l’animal est suspendu pour qu’il puisse aussi se vider de son sang grace à la gravité (élément lui aussi essentiel pourtant pas obligatoire pour une certification halal).
Notons que d’autres systèmes d’étourdissement sans coup sont à l’étude.

« L’autre jour, sur Europe1, un diététicien, non musulman, laissait bel et bien comprendre que la viande saignée était plus propre à la consommation et plus diététique que celle qui ne l’était pas ».

Rien de nouveau. 
Sauf cas exceptionel, la viande commercialisée est obligatoirement saignée pour des raisons d’hygiène. Il n’y a pas de viande non saignée dans les rayons, qu’elles soient halal ou non.

Mais attention à ce type d’argument.
L’autre jour sur Free TV Perso, grand lieu de prosélytisme, certains expliquaient qu’une étude scientique avait prouvée -accrochez vous- que le fait de dire « Bismi Allahi ar-Rahmani ar-Rahim » au moment de l’égorgement stérilisait la viande.
Pourquoi mettre la viande au frigo et fixe une date limite de consommation si tous les germes sont détruits ?


« Un juif ne consomme que la moitié supérieure d’un animal abattu (allez savoir pourquoi !). Ne croyez pas alors que l’autre moitié serait jetée. C’est le boucher du goy qui l’achète, et c’est le goy qui la consomme. 
NB : L’entité sioniste est un grand exportateur de viande à destination de l’Europe. »

Oui, il est scandaleux que l’on nous cache que certaines viandes sont issus d’un abattage rituel. Mais quand on exige que cela soit mentionné sur les étiquettes, les associations juives et musulmanes (pour une fois main dans la main) sont les premières à monter au créneau pour que cela ne se fasse pas, par peur que cela provoque un effondrement du marché (donc uniquement pour une histoire de pognon). Mais c’est en train de changer.


 


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