Très bon article.
Je rajouterai que outre l’inflation sur les produtis du quotidien, l’inflation fulgurante des loyers au début des années 2000 est aussi pour beaucoup dans la paupérisation des classes moyennes.
Personellement, j’ai laissé un appartement de 30 mètres carrés en 2001 loué 1900 francs à Montpellier, et je suis parti 2ans à l’étranger. En 2005, j’ai tenté de relouer ce même appartement dans une agence de location qui le proposait 550euros (mon ratio loyer/revenu était limite pour l’agence). En 2001 j’étais étudiant, je subsitais avec grossomodo 4000ff, en 2005 avec 1500euros de revenu j’avais le même niveau de vie que lorsque j’étais étudiant. J’ai depuis remis les voiles vers l’étranger.
Tous çà pour dire, que si l’on considère que 50% de la population gagne moins de 1600euros (proche du salaire médian), avec le prix des loyers actuels dans des villes capitales de région (200 à 300000 hab) environ la moitié des gens sont dans l’incapacité de se loger à elle seule dans un appartement pour moins du tiers de leurs revenus. La location d’un studio ne devrait pas dépasser le tiers du salaire minimum (pour que quelqu’un qui travaille puisse au moins se loger), or en ce moment on est plutot au tiers du salaire médian (et encore je ne parle même pas de Paris).
Il faudrait dire aux statisticiens quand ils calculent le pouvoir d’achat qu’ils incluent la part des revenus allouée au logement, ils verraient très vite pourquoi les choses se sont dégradées.