Je pense que les philosophes qui ont préparé la RF (Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Rousseau) y croyaient vraiment. De beaux rêveurs illuminés qui pensaient que les bonnes idées l’emporteraient sur l’économie, sous le triangle de la liberté, l’égalité et la fraternité. Que nenni mon frère. Gentiment ou sous la terreur, la classe bourgeoise s’est emparée de tout cela pour prendre les rênes du pouvoir et faire de l’argent, aucunement pour que le peuple soit convié au festin, tout comme l’avaient fait avant elle la monarchie et préalablement la religion catholique.
L’auteur a raison de rappeler la nostalgie française des fastes royaux, il n’est que voir d’un côté les palais et le luxe de nos divers élus et de l’autre la difficulté des autres à survivre tout simplement, muselés la peur au ventre de ne pas pouvoir payer la bouffe ou le loyer.
A mon avis, les débats sur les religions, les saintes écritures ou les croyances sont dangereux car ils ne font que séparer les gens et renforcer les uns contre les autres, au détriment des mêmes ployant sous le joug, sans distinction de croyances, de races, de fois ou de religions.
Tous les peuples ont subi l’échec des révolutions avortées et tous les oppresseurs utilisent les mêmes stratagèmes pour les duper.
La révolution française est surtout un spectacle arrangé, recolorisé, avec en avant plan la victoire de la bourgeoisie sur la monarchie, puis la démocratie comme couvercle et garantie.
Certes, c’est un moindre mal d’aller aux urnes, c’est mieux qu’une réélection frauduleuse et truquée ou la torture des opposants, mais la RF s’est arrêtée en chemin sous la loi du marché boursier et des injustices sociales, de peur de trop rougir son drapeau national.