« De deux choses l’une : ou on n’admet pas qu’un élément étranger soit intégré dans un ensemble, ou on l’admet. Et si on l’admet, il faut bien se rendre à certaines lois et savoir que cet élément non seulement se modifiera, modifiera tous les autres éléments de l’ensemble, mais que l’ensemble lui-même en sera modifié. »
S’il y a un message que j’essayerais de faire passer ce n’est que celui-là - d’où le titre du texte.
Il serait irréaliste de croire que l’assimilation d’étrangers puisse se faire sans aucune influence sur la culture d’accueil, et par conséquent il faut accepter, dès lors qu’on décide d’accueilllir des étrangers, qu’il y ait une telle incidence. Cependant, il faut également se demander dans quelle mesure on accepte cela. On peut accepter une légère influence des cultures entrantes, ce qui est signe d’ouverture et facteur d’enrichissement culturel, mais on ne peut pas admettre que la culture d’accueil soit reléguée à l’arrière-plan au prétexte de cette ouverture d’esprit et de cet enrichissement culturel. Tout est question de proportions.