Ce que vous dites est absolument faux. La justice française a rejeté les demandes de Tapie jusqu’en Cassation et le parquet voulait clore le dossier. Vous dites donc n’importe quoi. L’arbitrage privé n’est en rien la justice française. Par ailleurs la somme qui sera remise à Tapie concerne également 45 millions de dommages intérêts à partir d’un simple article dans Libération, article purement financier où Tapie n’est qu’un des deux éléments, en image et non dans le texte, article qui a vu la relaxe du CL. Par la justice régulière Tapie n’a obtenu strictement aucun dédommagement. Comment expliquer que la justice ne lu donne rien et le tribunal arbitral une somme qui dépasse tout entendement sans strictement aucun rapport avec quoi que ce soit : 45 millions d’euros ? La veuve d’un mort pour cause d’amiante touche 45 000 € et Tapie pour un article qui l’a fait être débouté par la justice normale toucherait 45 millions ? Et vous êtes de ceux qui disent que c’est justice ! Votre moralité, votre sens du commun et de la justice sont d’une très grande étrangeté.
Quant à mon texte il n’est en rien une simple interprétation. Il comporte de très nombreux éléments de preuves. Tapie achète une entreprise qui fait des bénéfices. En deux ans il cumule les pertes. Comme il n’avait pas mis un rond de sa poche pour l’acheter il a intégralement emprunté la somme au CL. Ne pouvant rembourser il a dû vendre ses participations dans TF1 et une part de ses participation dans Adidas. Un actionnaire de référence Portland quand définitivement Tapie est ruinée car BTP est au bord de la faillite, parce que les banques allemandes refusent de financer Adidas, décide de faire un audit tellement catastrophique dû à la gestion de Tapie qu’il renonce à user de son droit prioritaire pour racheter Adidas. Dreyfus décide de se porter acquéreur d’Adidas sous condition que le CL le finance et prenne le risque qu’en cas de catastrophe il prenne tout dans les dents. Dreyfus ajoute 80 millions d’euros de trésorerie, change le management et en 2 ans revend l’entreprise. En attendant dans sa vente Tapie a gagné la bagatelle de 100 millions de francs (où est sa perte ?) alors qu’il revend une entreprise en très grande difficulté ayant accumulé les pertes quand il l’avait achetée avec des bénéfices. A cette époque Tapie est très content de la vente. Donc deux ans après Dreyfus introduit Adidas en bourse au même ratio que Tapie l’avait achetée près de 4 ans auparavant. Le Crédit Lyonnais qui n’a jamais été propriétaire de la moindre action ni directement ni indirectement d’Adidas paye son risque par une participation à la plus value. Or Tapie n’a strictement aucun droit sur cette plus value car elle n’est due en aucun cas ni à un investissement de sa part ni à une gestion de sa part. Il n’a rien fait dans cette entreprise ni dirigé ni été actionnaire pendant les deux ans qui ont permis à Dreyfus de la redresser. Ainsi Tapie veut-il toucher des fonds d’une plus value alors qu’il n’y est pour rien. Pire Tapie a manqué couler Adidas, en a malgré tout à l’époque tiré 100 millions de francs (une paille). La banque de France avait demandé au prédécesseur de Peyrelevade d’inscrire au bilan des provisions pour BTF finance ce qu’il a refusé en contradiction avec la loi. Or ce successeur est celui qui a aidé Tapie de nombreuses fois contre les règles prudentielles de la banque et du métier. Cet homme n’a jamais été interrogé dans l’affaire Adidas, alors que c’est lui qui a signé le contrat avec Tapie. Cet homme était un proche de la gauche et un proche de Tapie, cet homme qui a aidé Tapie à escroquer le CL. Il s’appelle Haberer. tapie fait partie de cette affaire pour laquelle Haberer a été condamné. La période incriminée concerne celle où les affaires de Tapie, bien avant la vente d’Adidas étaient si catastrophiques que le dépôt de bilan aurait dû être demandé par la CL par décision de justice. Non seulement Haberer ne l’a pas fait mais a continué à prêter de l’argent avec un risque inimaginable. Enfin de compte il a dû tricher et falsifier les comptes :
ean-Yves Haberer et François Gille, l’un de ses anciens directeurs généraux, seront respectivement condamnés le 23 février 2005 par la cour d’appel de Paris à dix-huit et neuf mois de prison avec sursis dans l’affaire des comptes frauduleux de la banque. Ils devront également verser 1 € de dommages-intérêts au Crédit Lyonnais.Les deux hommes ont été reconnus coupables de présentation de comptes inexacts, de diffusion de fausses informations ou de nature trompeuse, ainsi que de distribution de dividendes fictifs, au cours des exercices 1991, 1992 et du premier semestre 1993 du Crédit lyonnais.
Voilà pour vous. Tapie a escroqué le CL et non l’inverse. Ce sont des faits et non des interprétations.