Et oui...
Et avec lui, on comprend très bien le sens du mot démocratie qu’ont les libéraux, quand il s’assoit sur l’avis référendaire du peuple français pour faire voter l’adhésion au traité européen (avec faut il le préciser la complicité active du PS !).
On comprend aussi très bien la valeur que les libéraux attachent à la justice, au travers de la suppression des juges d’instruction, et la mise sous tutelle des enquêtes gênantes via la désignation d’un « ami » pour les contrôler.
Enfin, et surtout, on a aussi très bien perçu tout l’attachement de ces libéraux à la constitution, quand par deux fois et demi, le président qui en est le gardien tente de la violer. Une fois en imposant des peines pénales plus graves de façon rétroactive, une demi fois en essayant de contourner la censure du conseil constitutionnel sur ce point, et une deuxième fois et demi
en tenant d’imposer des mesures qui discriminent les Francais en fonction de leurs origines. Avant lui, c’est vrai, il y avait eu un ou deux précédents, sous le régime de Vichy...
A côté de cela, le fait de ne pas écouter les deux à trois millions de Français qui ont dit non à la calamiteuse réforme des retraites (en vérité une OPA des banques et des assureurs à termes sur nos revenus par le biais de la création de fonds de pension) paraît bien léger, même si cela me rappelle une citation attribuée à Goebbels (et hop, point Godwin atteint !) « on ne discute pas avec le peuple, on l’écrase »...