Ouah ! Bravo pour l’origine indienne du mot science… et vive le peuple Rom à l’origine de notre culture même celle moderne !
Décidément l’immigration n’est pas un phénomène d’aujourd’hui, mais il est vrai que pour des sédentaires, même des « sédentaristes » comme nous, désireux de sentir « chez-soi », en fait de refuser l’autre, l’étranger, c’est assez, au moins pour certains et dont je ne suis pas : assez difficile à accepter ! Tout comme il est difficile, pour certains, et souvent pas des moindres, d’accepter que l’homme descend du singe ; il est tout aussi difficile d’accepter qu’une partie de notre culture, assez grande en fait, étymologique (du grec etumologia, de etumos, vrai), nous vienne du peuple Rom : qu’il convient de nier ceci !
La notion de séparation, celle qui s’exprime dans le mot science, est intéressante pour mieux comprendre… mais à la condition expresse de la dépasser, d’éviter de tomber dans l’opposition entre les choses, entre les éléments, dans la dichotomie, car elle relève, cette séparation, d’une immense incomplétude ! Il n’y a que dans notre petit cerveau d’humains rationalo technoscientiste que les choses s’opposent à l’antagonisme, car naturellement les choses participent et collaborent entre elles : pourquoi notre savoir ne pourrait-il pas être basé sur le principe de complémentarité en lieu et place de celui d’opposition ?
Pascal, dans son principe cognitif, nous dit qu’il tient pour impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties ». Pascal était un tenant de la complexité, donc de l’écologie et de la physique quantique bien avant l’heure ! La science moderne, ou plus exactement des pseudos-sciences dans des matières facilement manipulables, comme l’économie, ont une fâcheuse tendance à réduire un tout complexe à une de ses parties qu’elle considère comme la plus importante : c’est le cas en économie du capitalisme, une science au regard de certains économistes, quand ce n’est qu’un dogme, même qu’une doctrine, qui réduit l’économie au seul moyen économique qu’est le capital ! Dans système purement de nature physique, physique artificiel comme un véhicule : peut-on réduire un véhicule à son seul moyen de locomotion : non car il ne fonctionnerait pas de façon satisfaisante, et même il ne fonctionnerait pas du tout, il lui faut, pour en définitive fonctionner, bien d’autre éléments !
Une grande partie de notre savoir scientifique, de nature exclusivement « physique », est totalement incomplet et donc très largement surfait ; surtout quand il est appliqué à l’humain être, certes de nature « physique » mais également « métaphysique » !
Il faut une conscience à la science et à la technique, et cette conscience ne peut être que l’écologie ! La science et la technique en plus d’être « rationnelles », sans tomber dans un rationalisme qui abuse les choses, un rationalisme paroxysme de rationalité et plus simple rationalité, et encire moins raison : la science et la technique se doivent d’être écologiste. Ou, si ce terme vous exècre : écosystémique voire « métaécosystémique » !
« Maintenant, je ne vois pas pourquoi tu exclues l’homme de l’écosystème, ni pourquoi tu commences l’écosystème à la Terre. La Terre est dans l’écosystème-solaire, qui a son métabolisme propre (vent solaire, gravitation...), lui-même dans l’écosystème galactique (rayons cosmiques). La Terre y est à une place telle que la rencontre entre les flux de l’écosystème galactique et solaire produit un écosystème terrestre particulier, la biosphère, dont l’humanité est l’enfant naturel.
Vu sous cet aspect, j’ai vraiment du mal à imaginer comment un être infiniment petit, l’homme, pourrait perturber l’équilibre de ce qui est infiniment grand, le système solaire. »
Pour la première partie, je n’exclue certainement pas l’homme de l’écosystème ; quant à la terre c’est un écosystème particulier, en relations, en interaction et en interdépendances complexes et complexes et dynamique avec d’autres super systèmes, qui l’englobent !
L’humains appartient à la terre qui appartient au système solaire, qui, lui-même, appartient à notre galaxie qui appartient à l’univers, encore que chaque élément possède une existence qui lui est propre ; quant à son action, celle de l’humain, sur le climat, sur l’atmosphère, elle ne vaut certainement pas peanuts ; le grain de sable, qui fait son œuvre avec le temps, n’est pas qu’une allégorie, une simple vue de l’esprit, ce peut être une réalité suivant la théorie du chaos !
Un système dynamique est dit chaotique si une portion « significative » de son espace des phases présente simultanément les deux caractéristiques suivantes : le phénomène de sensibilité aux conditions initiales (écologique, écosystémique ou métaécosystémique) et une forte récurrence.
La présence de ces deux propriétés entraîne un comportement extrêmement désordonné qualifié à juste titre de « chaotique ». Les systèmes chaotiques s’opposent notamment aux systèmes intégrables de la « mécanique classique rationaliste », qui furent longtemps les symboles d’une régularité toute puissante en physique théorique. Dans l’univers, assez paradoxalement, du moins pour une culture rationaliste, c’est le désordre qui fait l’ordre… et un peu plus de désordre, notamment dans les affaires humaines, en fait un peu moins de dirigisme dogmatique, un peu plus de liberté…sans tomber dans un libéralisme paroxysme de liberté et plus réellement liberté, une liberté dans l’entendement entre les systèmes des êtres humain, et les humains eux -mêmes, ne ferait certainement pas de mal !
La disparition de la biodiversité sur terre, et qui est constatée par la science, est le fait d’une culture humaine totalement crétine, d’un savoir humain incomplet : d’une bêtise humaine grandiloquente ! C’est la raison qui fait la logique, qui, elle-même, fait le savoir, qui fait la culture et la civilisation dans laquelle nous vivons ; à raison et logique paranoïaques et schizophréniques, savoirs, cultures, civilisation et société paranoïaques et schizophréniques : nous y sommes en plein !
A l’effet paillon je préfère l’effet que provoque la disparition des abeilles… qui pourrait s’avérer catastrophique pour la Nature… et forcément pour l’humain ; mais la science et la technique trouveront des solutions : procéder de la sorte relève d’un cercle vicieux des pratiques scientifiques humaines et non de l’intelligence humaine !
« Pour conclure, je dirais que nous sommes assez d’accord sur l’état de la science. Vous parlez de la perte de la métaphysique, je parle de perte de l’esprit. Vous parlez de scientisme, je parle de science compartimentée, conformiste. »
« J’étends de plus cette décrépitude de la science à l’écologie…
Le système représente à la fois l’« Unité de l’élément composé » et l’« Unité de l’élément composant » ; c’est une fantastique chance pour l’unité du savoir ! Pour moi l’écologie ou l’écosystémie, d’un point de vue conceptuel humain, principe fondamental de l’univers et de ses parties : sont une chance pour la science et la technique de se refaire une santé !
Personnellement, et je m’en excuse, je vais en rester là de cet échange !
13/09 03:29 - ffi
13/09 02:21 - ffi
Pour le lecteur, néanmoins : La « complexité » morinienne souffre de défauts majeurs : il (...)
13/09 00:54 - ffi
Dommage... J’ai reconnu ton inspiration à la « Edgard Morin ». Nous aurons certainement (...)
12/09 14:15 - jeanpierrecanot
« Est-ce à moi que ce(s) discours s’adresse(nt) a envie de dire l’auteur de (...)
12/09 12:45 - Ecométa
Ouah ! Bravo pour l’origine indienne du mot science… et vive le peuple Rom à (...)
11/09 15:59 - ffi
La Science : sciere en latin issu de l’indo-européen *skei « couper , séparer » qui a (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération