Les choix politiques s’incarnent dans des porte-parole. Rien d’étonnant à ce que des élections incitent à des stratégies de prises de pouvoir plus ou moins subtiles car les différents postes sont bons à prendre. Dans chaque camp, la guerre des chefs ne peut que déboucher sur des partages à couteaux tirés et des mises à l’écart bien douloureuses pour certains.

Nous, les quidams de la démocratie, qu’avons-nous à gagner à nous centrer sur les différentes candidatures qui, chez certains de nos concitoyens, virent au culte de la personnalité ? Rien, alors remettons à leur juste place ces élites qui s’opposent (en vrai ou en apparence), élites qui savent aussi s’arranger entre elles, par exemple pour s’autoamnistier.

Les choix politiques énoncés ou ceux qui nous devons décoder, nous importent plus que les fluctuations stratégiques des candidatures. Nous avons tout à gagner à écouter les candidats qui connaissent les problèmes et qui ont le courage de proposer des mesures qui privilégient l’intérêt collectif actualisé par les dynamiques individuelles. Les autres ne sont que des marchands de poudre de perlimpinpin ou les bouffons des puissances économiques ou financières.

La teneur et la tenue des promesses des uns et des autres nous concernent plus car elles vont déterminer notre futur. Ces promesses, qui n’engagent souvent que ceux qui les écoutent, mériteraient d’être écrites noir sur blanc sur le fronton de l’assemblée nationale et sur celui des mairies. Leur rappel régulier nous éviterait ainsi d’être les cocus du mariage démocratique qui lie les citoyens et leur représentant. Ces rappels viendraient aussi prendre la place de ces infos stériles qui entretiennent notre bêtise instinctive...

Au fait, quelqu’un pourrait-me dire ce que devient Cécilia Sarkozy ?

Bonne année 2007. Didle